Terres de Nauze

La toute proche réunion des blogueurs

 

 

 

 

 

Source de la Nauze

 

L'humble naissance de la Nauze.

Photo Pierre Fabre

 

De Cabirat, en terre mazeyrollaise, au Chai de Siorac, se glisse un ru qui devient ruisseau, puis rivière, avant d'atteindre le fleuve historique  dont La Boétie a dit "Laisse, laisse moi faire, et un jour ma Dordogne si je devine bien, on te connaîtra mieux, et Garonne, et le Rhône, et ces autres grands Dieux en auront quelque ennui et possible vergogne."

Le lyrisme de La Boétie nous fait aimer notre fleuve ; mais, pour qu'il soit le lien majestueux qui va se réunir au Bec d'Ambès avec sa partenaire garonnaise, il faut qu'il y ait une multitude de petits liens qui  donnent le la, pour son apothéose. L'humble Nauze, elle aussi, a besoin de ses six affluents dominants et de ses multiples sources pour constituer son cadre de vie, honorer ses "pechs" et vivifier ses champs et ses pâtures.

 

Dans ce bassin de vie, autour de Belvès, son pivot majeur historique qui a choisi, un peu avec humour et beaucoup, en s'appuyant sur le centre de gravité historique et culturel qu'il fut, "In media res" * comme devise, s'affairent des citoyens qui, par leur savoir-faire, leur professionnalisme, leur créativité et leur motivation, traduisent en français, l'excellent aphorisme occitan Viure al País**. 

C'est un peu pour tout cela que Terres-de-Nauze, journal informatique totalement informel, essaie,  ou tente, de venir en greffe à toute cette vie citoyenne, associative, caritative, culturelle, sportive, qu'il convient d'accompagner.

 

L'assiette est-elle adéquate ?

 

Rappelons que le district de Belvès, ancienne division administrative française du département de la Dordogne de 1790 à 1795, correspondait à un espace  qui allait des anciens cantons de BelvèsBeaumontCadouinLimeuilMontferrandMonpazierOrliac et Villefranche.

 

Sans ambitionner de reconstituer cette entité, cela serait anachronique car bien des communes ne gravitent plus autour de Belvès, on peut s'interroger sur l'aire de notre lien qui, bien sûr, n'a rien d'un secteur administratif. Son embasement est-il idéal,  trop étroit ou trop large...  ce sera aux blogueurs de le dire. Faut-il s'ouvrir  davantage aux Hauts de Lémance, aux Hauts de Couze, à la lisière orientale de la Bessède, à la rive gauche du Céou, à notre voisinage couxois...  ce sera, aussi, aux blogueurs de définir leurs attentes.

On peut tout de même noter et admettre que Veyrines, St Laurent, Mazeyrolles, Capdrot, Montferrand, Bouillac, Urval et, dans une moindre mesure, Le Coux, que ce soit par affinité naturelle ou par l'artifice de convergence scolaire, ont tissé de nombreux contacts avec le bassin de vie qui épouse le creuset de la Nauze et de ses affluents. 

 

* "In media res", figure allégorique "au milieu des choses". Ce procédé littéraire consiste à placer sans préalable le lecteur, ou le spectateur, au milieu d'une action, les évènements qui précèdent n'étant relatés qu'après coup.

** "Viure al País" soit "vivre au pays". Cet aphorisme occitan peut se passer de commentaire. Il fut -et est- un réquisitoire contre l'exode rural et, à y regarder de plus près, on peut, aussi, percevoir une sévère interrogation sociétale devant le douloureux drame de populations amenées, à leur corps défendant, à quitter leur pays. 

 

Dimanche 5 janvier, à 11 h, à Belvès, petite salle de la mairie.

 

Rétrospective sur l'année 2019.

Rétrovision sur écran de certains grands moments  de l'année.

Recherche de personnes de tous âges pour la vie du blog, rédaction d'articles, apports photographiques et, cerise sur le gâteau, un "catalyseur" pour coordonner tout cela..

Critiques et remarques tant sur le fond que sur la forme du blog

Choix des personnes qui ont par leurs chantiers, leurs travaux, leurs projets, illustré la vie sociétale du bassin de vie. Ces personnes doivent, impérativement, se situer en dehors des exécutifs municipaux et départementaux et être reconnues pour leur désintéressement total et leur adhésion au seul intérêt général. La présence des maires, ou de leurs délégués, non seulement n'est pas contre-indiquée mais paraît plus que souhaitable pour faire valoir les remarques et les attentes citoyennes.

 

Le déjeuner convivial après la réunion.

 

https://terres-de-nauze.blog4ever.com/la-reunion-annuelle-des-blogueurs-de-terres-de-nauze-est-fixee-au-5-janvier-2020

 

Celui-ci sera à la petite salle associative de la mairie de Monplaisant. Il réunira celles et ceux qui souhaiteront y aller. Participation pour l'intendance 12 € par convive.

Inscription, au moins de principe, vivement souhaitée au plus tard le 15 décembre.

 

Contact 05 53 29 07 50 ou  06 52 88 10 74

 

terresdenauze@gmail.com

 

 

 

 

Confluence

 

Non, nous ne sommes pas à une confluence comparable à celle du Missouri, proche de St Louis, se joignant au Mississippi mais à celle de la Nauze et de la Dordogne.

Siorac illustre cette confluence avec sa devise occitane "Aquí s'acampan las aigas e los òmes" soit " Ici se rencontrent les eaux et les hommes".

Photo © Bruno Marty

 



Notre terroir nous parle

 

 

Nous sommes là sur le plateau de Vielvic, commune qui fusionna avec St Pardoux juste après la Révolution. Si cette superbe pièce patrimoniale, du domaine privée, signe les Hauts de Couze le plateau vielvicois partage ses eaux avec la Couze naissante et le Raunel, dernier affluent de la rive gauche de la Nauze.

 

 

 

Source du Valech

 

Les Saints-Laurentais, il y a plus d'un siècle, par mesure d'hygiène ont fait recouvrir leur source-fontaine. Le côté oriental de ce bourg, implanté sur la ligne de partage des eaux, par le Mandalou, tributaire de La Lousse, est tournée vers le Céou. Le Valech, souvent dit la Vallée, ouvre là, vers Siorac, son creuset d'une douzaine de kilomètres.

Photo Pierre Fabre   

 

Bonarme

 

Ce magnifique dolmen, sur le sol saint-parducien,  est lui aussi sur un point de partage des eaux entre le Raunel et le Peyrat. Ce dernier va se fondre dans la Dordogne à 6 kilomètres de là.

 

 

Merle

 

 

Cet amphithéâtre, adroitement conçu à des fins pédagogiques pour le lieu éducatif et de vacances de l'AOREVEN, s'inscrit parfaitement dans ce décor. Ici, il y a tout juste 70 ans, une épopée minière de quelque 86 ans s'achevait, dans la tristesse et le désarroi des familles. Personne à Cladech, Veyrines,  La Chapelle-Péchaud, Allas ou Carvès ne songea à sonner le glas.

Merle, lieudit cladécho-veyrinois, lui aussi est un lieu de partage des eaux entre le Neufond naissant, affluent de la R.D de la Nauze, et l'Antinol modeste ru tributaire de la Dordogne qu'il rejoint à Envaux. 



07/12/2019
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