Retour sur le centenaire de Madeleine Andrieux-Destruel
MONPLAISANT
St ASTIER - PÉRIGUEUX
PAYS-de-BELVÈS
Chaque année, le 27 mai, ce blog consacre son regard sur la Journée nationale de la Résistance. Cette année, la pandémie a fait que cette journée a dû être commémorée dans la plus parfaite discrétion.
Ce 27 mai était attendu dans la famille Destruel -et alliés- pour fêter les cent ans de la doyenne de la famille, Madeleine Andrieux-Destruel. Elle naquit, à Monplaisant, aux Champs-de-la-Renardie, le 27 mai 1920. Les prescriptions immanentes à la discipline imposée pour l'observation des règles sanitaires, nous ont privés de cette manifestation familiale.
https://terres-de-nauze.blog4ever.com/elle-a-100-ans-aujourd-hui
Seul Alain-Guy, mon cousin germain, fils de ma Tante Madeleine, a pu, en respectant les préconisations, aller à l'EHPAD astérien à la rencontre de sa mère pour une journée que nous aurions voulu beaucoup plus familiale et ouverte.
L'EHPAD de Saint Astier avait, néanmoins, bien fait les choses et nous ne pouvons que savoir gré à ces personnels, plus exposés que d'autres aux risques de la pandémie, qui ont œuvré avec délicatesse pour ma Tante Madeleine.
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De bien jolies fleurs pour la centenaire...
... et aussi un très beau gâteau
Alain-Guy et sa compagne, seules personnes autorisées à ce centenaire discret
Le personnel de l'EHPAD, qui l'entoure avec beaucoup de tact et gentillesse, ce jour- là, tenait à apporter plus encore.
Photos EHPAD de Saint Astier
Pourquoi avoir attendu le 4 août pour revenir sur cette journée
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Le 4 août 2006, il y a donc aujourd'hui 14 ans, à Périgueux, s'éteignait Jacques Destruel, l'époux de Tante Madeleine.
Cet ancien instituteur qui débuta à Nabirat, épousa Madeleine Andrieux, le 13 août 1941. Il était en poste à Vergt-de-Biron, le 21 mai 1944, et échappa, par miracle, à la rafle de cette dramatique journée. Officier de la Résistance, après la Libération, il poursuivit sa carrière dans l'enseignement et, pour la plus longue strate de son cursus, séjourna à Saint Astier où il termina comme directeur du C.E.S. |
Le 4 août, journée hautement symbolique, date qui, en son temps, a fait débat pour être retenue comme la journée emblématique de la fête nationale, Jacqueline Destruel-Sag porte, à Lavaur, sur les fonts baptismaux laïques, "Les Renardeaux" lors de la cousinade du 4 août 2007.
Jacqueline Destruel-Sag [Belvès 2/8/1943, Paris, Inst Cognac-Jay 14/1/2014] imagina en 2007 "Les Renardeaux" en hommage au lignage pluri-séculaire Duchampt-Andrieux dont le foyer était Aux Champs de la Renardie.
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Ce 4 août 2007 sera l'émouvante journée de tous les rameaux, Daubige, Fabre, Delmas, Andrieux, Carrière et Destruel, de la famille. Tante Madeleine avait alors ému tous ses neveux en retraçant, d'une manière aussi juste qu'impromptue, en usant, en partie, de l'occitan, sa langue maternelle, les grands moments de la famille et en rendant hommage à toute la fratrie dont elle était la dernière survivante. Tous les Renardeaux, debout, ont écouté Daniel Conchou interpréter "Le temps des cerises", chanson retenue à l'unanimité pour sa "fibre plébéienne et républicaine", hymne de la famille.
Dans une famille, tous les deuils sont cruels
Tante Madeleine a connu bien des deuils. Tous sont cruels. Dans son adolescence c'est Andrina, sa sœur aînée, qui, en laissant deux orphelins, plongea la famille dans une peine immense. La mort frappe en désordre et elle parait bien injuste quand les plus jeunes partent avant leurs parents, parfois aussi avant les grands parents. Les générations des Renardeaux, souvent, trop souvent, ont connu ces drames.
Tante Madeleine, légitimement fière de Jacqueline, sa fille, a dû faire face à sa cruelle et prématurée disparition. Cette dernière honora les siens en obtenant, fort jeune, l'agrégation. Plus tard elle participa à la rédaction des trois volumes du Dictionnaire universel des créatrices, aboutissement d'une œuvre collégiale féminine.
Tante, les Renardeaux qui t'adorent sont fiers de toi.
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