S.O.S. il nous faudrait renforcer nos sapeurs-pompiers.
Dans la tradition, les pompiers retiennent le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, pour leur fête. À Belvès, le centre de sapeurs-pompiers a choisi ce dernier jour d'août.
Comme chaque année, cette fête a été l'occasion de rappeler les promotions des sapeurs. Le chef de centre, lui-même, a été élevé au rang de lieutenant après sa formation, ce printemps, à Aix-en-Provence.
Plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune. Tous ont exprimé leur inquiétude : primo, pour l'effectif qui recule sensiblement, cela implique bien des problèmes de présence spontanée ; secundo, les finances ne sont pas au niveau souhaité et enfin, tertio, les sapeurs-pompiers sont trop souvent appelés pour des missions qui ne devraient être des leurs, notamment l'assistance aux personnes âgées, seules, en détresse ou en grande difficulté, tout particulièrement la nuit.
Rappelons, tout de même, que la première mission de nos sapeurs est d'être les soldats du feu. On peut, certes, se réjouir que ces sinistres soient le moins nombreux possible mais il leur semble regrettable, problème de notre temps, d'être surtout des "assistants sociétaux". S'ils n'assumaient pas cette protection réconfortante, on se demande qui le ferait !
Olivier Reynal, le chef de centre s'est plu à saluer la nouvelle infirmière qui donne une petite note d'optimisme à ce tableau bien trop morose. Son discours fut, tour à tour, lucide, responsable, ponctué d'un petit rien d'humour et il fut, aussi, un moment pathétique, bien dans la veine de ces serviteurs de la société.
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Sur la gauche, Olivier Reynal, il va, officiellement, recevoir ses barrettes de lieutenant. Blottie contre son géniteur, une adorable fillette qui, peut-être, renforcera dans quelques années, le cercle des jeunes sapeurs. Sur la droite, Michel Dumas qui, pendant bien des années, a été le chef de centre de Belvès.
Christian Léothier relit le texte de son intervention. Brigitte Pistolozzi écoute le colonel Colomes intervenant à la tribune.
Les officiers sapeurs venus de tous les secteurs du département
Une brochette de promus. Occupé à lire, on reconnaît, sur la droite de l'image, notre ami le capitaine honoraire Guy Ferber qui, avec son homologue Michel Dumas, est un guide des jeunes sapeurs-pompiers.
Il fallait bien un colonel [colonel Colomes] et un commandant [commandant Cugerone] pour fixer les barrettes de lieutenant, au nouvel officier du centre belvésois fraîchement formé à Aix-en-Provence, pour ses nouvelles prérogatives.
Une précision, le corps des sapeurs-pompiers, [institution militaire pour les sapeurs-pompiers de Paris et pour le bataillon de marins-pompiers de Marseille, unité de la Marine nationale française, création 1939, qui constitue le corps des pompiers municipaux de Marseille, dans le département des Bouches-du-Rhône], est, presque essentiellement, une corporation de civils. Pour la majorité, il s'agit de sapeurs volontaires et pour quelques-uns, de sapeurs permanents.
Tous répondent présents avec cette belle devise qui les honore "Sauver ou périr". Cette devise n'est pas un aphorisme creux. Souvent, hélas trop souvent, des sapeurs ont payé de leur vie, cet engagement à la cause qui les honore et les réunit.
Serge Mérillou, président du conseil d'administration du service incendies, décore Ludovic da Costa
Kévin Laroche, jeune collégien carvésois, future graine de jeune sapeur-pompier
Les épouses de sapeurs font face à beaucoup de sacrifices mais c'est aussi une fierté.
Pas de tête nouvelle, à l'exception d'une nouvelle infirmière dans les rangs
C'était quand même, aussi, un peu la fête.
Mon lieutenant, ne profitez pas inconsidérément de privilèges immanents à votre hiérarchie !
Les opérateurs musicaux à pied d'oeuvre
Le nouveau principal du collège Pierre Fanlac suscitera, peut-être, des nouvelles vocations de jeunes sapeurs-pompiers.
Les maires de la ruralité profonde reconnaissent la pertinence d'un corps de sapeurs-pompiers dans notre campagne où ils sont souvent appelés pour assister les personnes en difficulté.
Une assistance attentionnée
Parmi les invités, Janine Basset, veuve de sapeur, Georgette et Germain Fonvielle, deux vieilles figures belvésoises
Photos Pierre Fabre
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Demain, retour sur la soirée des enfants à Fongalop.
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