Quatre cents secondes d'une folle émotion
En l'air,
au-dessus des collines dommoises
Quand on est comédien(ne), souvent, on peut -et même on doit- simuler une émotion de joie, de tristesse, d'angoisse ou de dépit. Quand une comédienne est larguée dans le ciel, à une altitude équivalente à de jolis sommets pyrénéens comme le Pic de Crabère, montagne catalane ariégeoise de 2 629 mètres, l'émotion n'est plus feinte. Cela devient la plus pure traduction de la sensation, du saisissement et de l'audace, de franchir le pas en sautant en parachute.
Marie-Claude, nous l'appelons Maryse, là, n'était plus la comédienne, de la Troupe de Sagelat, mais une jeune Mamy pleinement satisfaite de sa maîtrise d'elle même.
Depuis longtemps, elle en rêvait. Quand Maryse a fêté son admission au club des retraités, ses amis ont voulu lui permettre de transformer son rêve.
Maryse, pendant les 400 secondes de ses chutes libre et contrôlée, à aucun moment, n'a eu peur. Tout au long de cette descente vers le plancher des vaches, elle laissa échapper sa joie et sa fascination.
Bravo Maryse.
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