Roquelong, un lieu chargé de toutes petites histoires
Nous sommes là sur la berge septentrionale de la Dordogne, à mi-chemin de Mouzens et de St Cyprien.
La Dordogne, notre Dordogne, a toujours fasciné par sa force et par sa beauté. Étienne de la Boétie l'a immortalisée avec "Laisse, laisse-moi faire, et un jour ma Dordogne, si je devine bien, on te connaîtra mieux : et Garonne, et le Rhône, et ces autres grands Dieux en auront quelque ennui, et possible vergogne".
Nos contemporains l'adorent toujours. Ce fut le cas avec Fernand Valette, "Dordogne ma mie", c'est aussi le cas avec mes amis Jean Bonnefon, troubadour moderne, qui la place dans sa poésie à son niveau de fleuve et d'un autre troubadour, par l'image, Bruno Marty, qui la parcourt pour la voir, certainement, mais aussi pour nous faire partager son émoi en la découvrant dans ses détails.
Aujourd'hui, nous allons à Roquelong, lieu qui a été conté par bien des personnes avec des petites histoires qui n'étaient pas toutes des histoires de pêcheurs mais aussi des rencontres difficiles dans ce goulet où la route sinueuse est enserrée par le fleuve et la colline ce qui, naturellement, pouvait favoriser les guets-apens.
Nous nous limiterons, aujourd'hui, alors que l'été s'est échappé pour donner place à l'automne dont une des missions est de rétablir les sources, les cours d'eau et les nappes, à constater que l'étiage aura du chemin à faire pour être réduit.
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Comparons la double image ci-dessus, prise à Roquelong. L'image supérieure de Raymond -dit Jeantou- Maraval, un sympathique cypriote, adepte de la pêche à Roquelong, image à la charnière des années 40/50, et celle de Bruno Marty, prise le 8 octobre, nous montrent notre Dordogne en pleine souffrance.
Photo d'archives de Françoise Maraval remakage © Bruno Marty et photo © Bruno Marty
Le rocher, normalement sous les ondes du fleuve, largement découvert.
Photo © Bruno Marty
Oui, notre Dordogne est là, bien étroite.
Photo © Bruno Marty
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