Retour en images sur la fête 2018
SAGELAT
La fête annuelle
dans le parc fongauffiérain
Au cours des siècles, les fêtes de campagne, lien assembleur de notre ruralité, ont bien changé. Rappelons leur origine qui se perd dans la nuit des temps, à une époque où les événements de la vie étaient fortement coordonnés par le rituel de l'Église.
Nos villages, paroisses d'antan, avaient, chacune, un saint patron. Ainsi, Sagelat avait pour patron Saint Barthélémy, rien à voir avec le terrible massacre du 24 août 1572 voulu par les catholiques, a priori, plus pour des raisons politiques que religieuses, qui souhaitaient "étriper" tous les huguenots.
Saint Barthélémy, personnage du cercle des apôtres, est donc bien antérieur à tous les schismes du second millénaire qui ont ébranlé la Chrétienté.
Saint Barthélemy demeure encore de nos jours, le patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs,
Fongauffier, village bi-communal, s'attarde fort peu sur Saint Jean-Baptiste, le patron paroissial de Monplaisant, qui, lui, avait pour lieu festif, les hauteurs de la rive gauche de la Nauze, le 24 juin ou le dimanche qui suivait cette date.
Les fêtes de village n'avaient pas forcément une résonance relative à l'importance des bourgs. Les plus fréquentées étaient celles qui jouissaient des meilleures dates, Pâques, à Siorac, Sauveterre, Trémolat, la mi-août, à Beynac, Capdrot, Villefranche. D'autres occurrences étaient aussi remarquées, le 22 janvier à St Vincent de Cosse ou le premier dimanche de février, à La Chapelle-Péchaud, pour autant que l'hiver ait une clémence pour ces dates.
Pour la fête patronale, on disait aussi fête votive, c'est pratiquement toujours sur une base religieuse que s'est imposé le choix de la date.
Ces traditions sont pour la France latine, originaires du Languedoc et de la Provence.
Quand notre pays, progressivement, s'est heureusement laïcisé, on a rarement, pour ne pas dire jamais, retenu les dates symboliques de la République, 1er mai ou 14 juillet, pour supplanter l'embasement de la fête d'un village. Le poids des traditions oblige.
Cliquez sur les images
pour suivre le reportage © de Bruno Marty.
Il est 8h30, le village est bien sorti de son sommeil sauf pour deux de ses habitants, quadrupèdes félin et canin, qui prolongent leur nuit à l'entrée de leur demeure.
Photos © Bruno Marty
La fête fut, le matin, sportive avec des V.T.T escaladant les montées sagelacoises. Sur ces vieux reliefs, issus du plissement hercynien, on trouve des escarpements qui ôtent la fraîcheur des randonneurs.
Photos © Bruno Marty
Un petit retour en mêlant la préhistoire, la protohistoire et l'histoire dans ce bourg, jadis abbatial, où la soldatesque de Pépin le Bref échoua pour envoyer de vie à trépas, Waiffer, le dernier duc d'Aquitaine qui osa défier le roi de France. Pépin a néanmoins réussi à supprimer son rival, à une centaine de kilomètres de là, à Eygurandes dans la Double.
Photos © Bruno Marty
Cette adorable fillette et ce jeune garçon très heureux de mériter l'amitié des poneys.
Photos © Bruno Marty
Autour de Didier Demol qui, pendant des heures, travailla pédagogiquement le bois et livra de belles toupies, en donnant les noms locaux que ces jouets ont eu en Occitanie : baudufa, baldufa ou peyrinquette.
Photo © Bruno Marty
Tout près de la source qui est le pivot de ce village, une future star escalade la barrière. Elle est adorable et fière de son papa. Dans ce village qui ne compte pas moins de cinq sources, Manon était la fée des lieux. Manon peut être admirative de son papa, Yohann Laplanche, qui, faisant litière de ses problèmes de santé, a animé avec compétence et brio, la partie sportive de cette fête.
Photos © Bruno Marty
Sophie est venue à la rencontre de son grand cousin qui, là, présenta ses créations artistiques sur bois dont de superbes bolets.
L'image suivante, Pauline, une lycéenne grivoise, a remué, comme ses aïeules, le fer à gaufres, pour le plus grand plaisir des autochtones et des derniers vacanciers.
Photos © Bruno Marty
Isabelle, la maquilleuse de Bourlens, habituée de la fête, se fait de fort juvéniles amies.
Photos © Bruno Marty
Le Loubéjacois Alain, la Sioracoise Marie-Noëlle et le Sagelacois Francis ont fait face aux multiples demandes de plateaux-repas.
Photo © Bruno Marty
La chevrière nous vient de Ste Foy et elle s'entretient de son activité avec une Carvésoise passionnée de produits du terroir. Georges, le spécialiste de la truffe, s'entretient avec un passionné.
Georges, photo du bas, spécialiste de la truffe, s'entretient avec un adepte de ce précieux champignon.
Photos © Bruno Marty
Les stands offrent des petits souvenirs ou des produits gastronomiques.
Photos © Bruno Marty
Le gentil petit câlin séduit l'équidé tandis que son alter-ego semble attiré par un breuvage qui, manifestement, ne lui est pas destiné.
Photos © Bruno Marty
Paul-Marie, l'inamovible animateur des manifestations festives fongauffiéraines, ici, avec Maxou, son meilleur ami, qui le suit partout.
Photos © Bruno Marty
Les randonneurs cyclistes se retrouvent et se désaltèrent à la buvette après avoir affronté les montées sagelacoises.
Photos © Bruno Marty
Il faut tendre le bras pour attraper la queue du Mickey.
Photo © Bruno Marty
Cela faisait plusieurs décennies qu'aucun manège pour les petits, n'avait pointé son nez à Fongauffier.
Photos © Bruno Marty
Bernard, à la cuisson, pendant plusieurs heures, n'a pas eu le temps d'avoir froid.
Photos © Bruno Marty
Plus de 120 convives à la grande tablée fongauffiéraine
Photo © Bruno Marty
Fanny, Dominique et Brigitte : les clés de voûte de la fête
Photo © Bruno Marty
Les futurs archers à l'épreuve
Photo © Bruno Marty
Pour ces compétiteurs, bleus ou jaunes, il fallait faire la chaîne pour garnir un pichet avec un gobelet percé.
Photos © Bruno Marty
Il fallait agilement, avec vélocité, bâtir un mur avec des briques en carton. Gare à la fragilité de la construction
Photos © Bruno Marty
On a bien travaillé et bien ri quand le mur tomba.
Photos © Bruno Marty
Comme un château de cartes !
Photos © Bruno Marty
La Nauze, souveraine des lieux, se glisse sous le pont de la République qui n'a pas pris une ride.
Photo © Bruno Marty
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