Polémique sur un billet d'humeur
Qu'est ce qu'un billet d'humeur.
À mon humble avis, ce mot composé se suffit pour être compris.
"J'accuse", de Zola, est probablement le billet d'humeur historique le plus connu.
Billet d'humeur : article d'opinion, souvent court et généralement en première page dans la presse, qui présente de façon sarcastique ou humoristique, un événement ou un sujet d'intérêt général susceptible d'attirer l'attention du lecteur, d'apporter un sujet de réflexion. L'auteur du billet prend parti. Habituellement, la chute de l'article est particulièrement soignée, constituant en quelque sorte la morale de l'histoire. (A.Vaessen)
Est-il prétentieux ou déplacé de donner au long pamphlet de Michel Carcenac, le titre de billet d'humeur, le sujet peut faire débat.
J'ai laissé Michel Carcenac, un personnage haut en couleur que tout le monde connaît à Belvès, s'épancher sur l'actualité brûlante mais secondaire de ce mois de mars. L'actualité majeure concerne l'inquiétude grandissante qui nous interpelle avec le coronavirus ; l'actualité secondaire, c'est le déroulement des élections municipales.
J'admets que Michel Carcenac fut plus que prolixe avec son texte. Avec sa longueur volontaire, il s'écarte de l'essence de concision d'un billet d'humeur traditionnel. Ce que je pense de ce billet d'humeur, où l'on trouve des points qui sonnent parfaitement juste et d'autres où le lecteur "de base" est incapable de comprendre et encore moins de vérifier, n'a absolument aucune importance. Ce qui compte, à mon sens, c'est ce que les lecteurs, individuellement ou collectivement, peuvent en penser. Michel Carcenac, manifestement, est un battant. Il a su, comme professionnel de santé, qu'il ne suffit pas de se battre pour gagner. Comme individu, il doit savoir, que dis-je, il sait, que bien des personnes ont tort, parfois voire très souvent sans le savoir, et que personne ne détient la vérité, ni à lui seul, ni même collégialement. Les plus spectaculaires plébiscites n'ont jamais démontré que leurs bénéficiaires avaient raison. Souvenons-nous du référendum de l'Anschluss, le 10 avril 1938, où seulement 0,27 % d'Autrichiens (12 058 sur 4 465 841) avaient eu l'extraordinaire courage lucide de ne pas suivre.
Michel Carcenac, avait-il, dans son pamphlet, raison, au moins en partie, ce n'est pas à moi de le dire, mais à toutes les personnes qui l'ont lu, d'en tirer les conclusions qu'elles veulent et, pourquoi pas, de tenter de dire à qui elles veulent, ce qu'elles en pensent.
Certains m'ont dit "tu n'aurais pas dû accepter de publier"… oui, mais où commence et finit la liberté de s'exprimer, dans un blog qui se veut aux antipodes de l'interdit !
Je reviens, non, sur le billet d'humeur mais sur les commentaires. Chantal Léothier m'a fait remarquer que, dans un article de février intitulé "quelques précisions et rappels", j'ai défini un code de bonne conduite électoral. Ce blog publiera toutes les annonces... qui, en gardant leur ligne de but, devront être sobres, objectives et bienséantes… épargnant au lectorat, tous les propos injurieux et diffamatoires.
Je n'entends pas du tout revenir sur ce principe mais le billet de Michel Carcenac est bien autre chose qu'un banal commentaire.
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