Prendre le vert entre Nauze et Valech
SAGELAT
Le coteau de Pessarni, à nouveau, vient d'accueillir une centaine de jeunes scouts israélites. Ces adolescents viennent de diverses régions de notre hexagone, dont l'Île de France, la Lorraine et la Provence et ils réceptionnent, tradition oblige, une trentaine de pionniers israéliens, au demeurant parfaitement francophones.
Ils étaient attendus vers 18 heures, ce lundi 8 juillet, mais c'était sans compter sur le grain de sable qui perturba grandement les circulations ferroviaires avec une rupture de caténaire.
Celle-ci, dans les flux estivaux, fut accueillie par l'opérateur ferroviaire et par les voyageurs comme la bénédiction d'un chien s'invitant dans le moment crucial d'une finale de jeu de quilles.
Dure fut la journée avec ces T.G.V. remplis de vacanciers et tous les autres trains, figés pour certains en rase campagne.
Il en aurait fallu plus pour "démolir" ces adolescents partis à la recherche du vert qui leur manque tellement dans l'environnement urbain ou de leur pays méditerranéen, berceau de la culture de leurs ancêtres. C'est donc vite en chantant que s'est transformée l'arrivée du premier flux en terre sagelacoise. Pour les seconds, le retard pris fut plus important et c'est à 22h57 qu'ils atteignirent leur point de réception. Les ventres commençaient à crier famine. La cuisine spartiate restait à mettre en chantier et les tentes à dresser.
Peu importe, ce fut une équipée joyeuse qui restera gravée sur le disque dur de ces jeunes.
Après une restauration prise dans les conditions du bivouac et après l'érection nocturne du village de tentes, une courte nuit plongea tout ce monde dans l'environnement merveilleux d'une nuit couverte par notre satellite naturel qui leur souhaita bonne nuit, pour ce qu'il en restait, et à attendre l'aube vibrant au chant des cigales.
Non, ce n'était pas une nuitée en hôtel 3 étoiles mais il y a fort à penser que ces adolescents étaient bien loin et trop jeunes, pour vagabonder sur "Le songe d'une nuit d'été", la comédie de William Shakespeare ; mais, ce premier contact collinaire vert dans la coulée bucolique du vallon de Pessarni leur laissera probablement un excellent souvenir d'échappée verte de vacances.
Premier contact
Commençons par trouver le paquetage...
et à se repérer.
Les premiers clichés photographiques
L'arrivée du deuxième autocar
Les colons sont fatigués, certains ont un peu sommeil mais les estomacs, eux, disent "présent".
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Pessarni, c'est bien... mais quand on vient en Périgord, on aspire à découvrir ses joyaux. Ce blog reviendra donc vers ces jeunes scouts et relatera leur émerveillement dans nos sites.
Photos Pierre Fabre
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