Terres de Nauze

Les anniversaires de ce 19 février

 

 

 


 

J-Fra nçois Mousnier.jpg

 

Le 19 février, pour moi, est un "pèlerinage mémoriel" pour le meilleur ami de mon enfance et de ma préadolescence. Jean-François Mousnier, mon cadet de 15 jours, aurait donc, aujourd'hui, atteint les 3/4 de siècle. Un mal terrible l'interpella à 12 ans puis cet impitoyable adversaire chafouin lui laissa une rémission d'une grosse quarantaine d'années ; enfin, il l'emporta l'avant veille de son 59ème anniversaire.

 


C'est dans la ferme de Nadalière,  écart de la commune de Champeaux-la-Chapelle Pommier, le 19 février 1945, qu'il vit le jour. Fongauffierain seulement de 1953 à 1960, il garda, sa vie durant, un souvenir indéfectible de ce bassin de vie où sa personnalité s'affirma par son charisme juvénile et par sa connaissance de celles et ceux qui ont eu le plaisir de partager avec lui, bien des moments de son équipée "nauzéroise". Il n'écartait pas l'idée de renouer, pour sa retraite, avec un retour vers ce Périgord Noir qu'il aima.


Rappelons que cet autodidacte  a occupé la seconde place dans l'organigramme de l'École d'Application des Travaux publics, tout d'abord à Port-Lesney, dans le Jura, puis à Égletons.

 

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Souhaitons, ce jour du 19 février qui, souvent, se place dans une perspective pré-printanière, un bon anniversaire à...

 

 

 

 

Renée Rauzet-Maury

 

C'est à Falgueyrat, écart veyrinois, que, par commodité, on assimile aux Bas d'Envaux que Renée vit le jour. Elle grandit sur les berges de la Nauze à la Robertie, chez sa tante Yvonne et son oncle, notre populaire Médou, où elle fréquenta l'École de Sagelat avant de s'envoler vers Villeneuve où elle poursuivit son cursus juvénile. C'est en 1954 qu'elle associa sa destinée à celle de notre inoubliable et regretté ami Yves Maury qui nous a quittés, l'an dernier. Notre amie Renée, elle fut ma voisine d'en bas à La Robertie, prit de la hauteur par son arrivée à Bos-de-Serre. Là, elle devint ma voisine d'en haut. La vie active de Renée et Yves, parents de trois garçons, les amena ensuite dans le Haut Comminges, puis dans la couronne bordelaise, avant d'être happés par le retour au pays.

 

 
Zaya

 

Zaya, ô Zaya, que de souvenirs !

 

C'est en 1957, peu après l'hiver glacial du siècle, celui de 1956, que tu découvris Fongauffier. Cet épisode, plaie vive et douloureuse d'une rupture avec le pays natal, tu tenais à le positiver.  Ces souvenirs d'une jeunesse rudement ébranlée par l'histoire, tu les portais avec ta profonde sensibilité qui t'associait au rameau d'olivier.  Tu étais une des aînées d'une riche fratrie et tu assistais tes parents dans leur mission d'implantation dans ce Périgord qu'ils ne connaissaient pas. Tu guidais tes cadets avides de découvertes.

Ton passage fongauffiérain se limita à un "quadriennat" car tu épousas en 1960, Jean-Claude, l'oncle maternel de Jean-François, mon ami d'enfance, et fila vers l'azur méditerranéen.

Ce passage, dans l'autre sud, t'a laissé, j'en suis convaincu, de belles pages où, dans le cheminement, parfois difficile d'un nouveau départ, s'est affirmée une nouvelle vie.

 

 
Alain Petit 2014

Alain, tu me dois le respect pour un an et 15 jours.

 

Comme pour nos deux aînées, je dirais pour toi ... que de souvenirs !

 

Les plus anciens sont ceux du chemin de l'école, pour ne pas dire "le chemin des écoliers". Là, tu excellais par les variantes d'itinéraires. Tu passais soit par le sentier des bosquets, ceux de Margot que nos anciens nommaient de Polyte, [Hyppolyte était le père de Marguerite], celui à peine plus long de la route, qui à l'époque n'avait droit qu'au classement de chemin départemental, ou par les bucoliques chemins ruraux de La Robertie, Le Coustalet et Pesset. 

 

Les souvenirs d'enfance, d'adolescence et de jeunesse se complètent ; mais,  rien à faire, ce sacré curseur ne veut point prendre de pause.

 

 

 

 

 

Alain, tu as d'extraordinaires supériorités par rapport à moi. Tu maîtrises parfaitement les règles de l'ovalie qui me sont totalement inconnues. Tu embrasses les lignes d'horizon des Caraïbes à Dubaï alors que, volontairement,  je me concentre sur celles de Pessarni et du Bloy mais... peu importe. Tu es devenu le gardien du Temple d'Astor. Là, campaient  mes aïeux paternels, métayers analphabètes mais au grand cœur. Ils avaient, au siècle de Victor Hugo et de Louise Michel, planté les piquets de leur humble "tente". 

 

Alain, garde bien Astor où tu es devenu comptable de cette historicité plébéienne qui honore nos ancêtres. 

 

 

 

 



19/02/2020
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