Le rendez-vous écologique de Marcillac
MARCILLAC-lez-BELVÈS
Ferme collective à 2, 2 Km de Belvès, écart de la vieille route de Monpazier
Réception en fin d'après-midi, les mercredis.
Elle est loin, bien loin, l'image obsolète et souvent injustement dévalorisante du paysan d'autrefois, considéré avec compassion pour son "retard" sur l'avancée de ses concitoyens. Les paysans, personnages nobles de notre ruralité, ces personnages travailleurs, soumis aux aléas de la nature, sont, au premier chef, les fournisseurs de nos tables. Ils savent donner à la nature, sa vraie place, en faisant face aux saccages et aux nuisances de notre temps.
Jetons un petit regard sur la micro-ferme écologique et collective de Marcillac. N'allez pas lui donner des airs de kolkhoze ou de kibboutz, pas davantage de GAEC. Marcillac surgit sur ce plateau marcillacois comme l'exemple même des structures que l'on aimerait voir fleurir partout sur la planète, pour sauver cette Terre qui est notre havre irremplaçable et unique.
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Leur audace innovatrice rappelle un peu, dans un créneau différent, celle des jeunes époux Bertolin qui, au début des années 70, ont restauré la vie caprine sur les escarpements carvésois de Montauban.
Ces jeunes Marcillacois, après de solides études, se sont armés de tout leur courage pour démontrer que la bio-diversité et le respect de la nature s'affirment non seulement compatibles mais se placent en restaurateurs incontournables de l'environnement.
Qui sont-ils ? Gaspard, à gauche de l'image, après avoir poursuivi des études de droit commercial, a voulu retourner vers la ruralité la plus profonde.
Margaux, veillez à son orthographie différente de celle de la reine, elle, aussi, a fait son droit.
Hugo, son compagnon, ne renie rien de son cursus d'ingénieur et de son enrichissement culturel à sciences-po.
N'oublions pas que ce cercle est enrichi de la petite Anouk, 2 ans, la fille de Margaux et Hugo qui a, pour accompagner ses premiers pas, un joyeux compagnon quadrupède de son âge, Moko, la mascotte de la ferme.
Si, par inadvertance, vous dites à l'un de ces exemplaires amis du sol marcillacois qu'ils sont des permaculteurs, vous les verrez apporter un petit ajustement. Ils se définissent adeptes d'une agriculture vivante.
Ils sont des exploitants respectant le sol, ce qui est un peu différent.
Dans leur ferme, vous ne verrez point de ces monstres mécaniques qui retournent le sol et concourent à l'érosion, fléau de notre croûte terrestre.
Dans cette exploitation, on a le respect de l'eau et on l'épargne jusqu'à la dernière goutte. Il faut produire biologiquement avec un minimum de moyens.
À quelques mètres de leur point de réception, vous apercevrez le poulailler. Celui-ci n'a, bien entendu, rien à voir avec les gigantesques unités modernes où les gallinacés sont captifs et ne voient point le jour. À Marcillac, les poules se promènent dans un enclos où elles grattent le sol et picorent les fruits tombés des arbres.
Margaux Bounine-Cabalé, fondatrice de l’association Happycultors et porteuse du projet de micro-ferme écologique en collectif, La Ferme de Marcillac. Photo © Bernard Malhache
Le stand marcillacois
Photo Pierre Fabre
Les clients choisissent leurs produits
Photo Pierre Fabre
... et échangent entre eux.
Photo Pierre Fabre
Gaspard conseille ses clients.
Photo Pierre Fabre
Hugo veille sur la qualité du poulailler.
Photo Pierre Fabre
Déborah, partenaire, sainte-foyenne, propose ses fromages de chèvre.
Photo Pierre Fabre
Jeune, sportive, passionnée par l'activité du terroir, charmante au demeurant, Déborah une icone de la vie active de ce bassin de vie impulse une vie créative et attrayante.
Photo Pierre Fabre
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