Terres de Nauze

Mission effectuée, l'esprit serein, ils s'effacent.

Lundi, les Saints-Laurentais, les Couxois, les Grivois, les Saints Parduciens et les Pradois auront changé de maire. Dans les mairies de leur village, ce fut, à une exception près, le placide glissement  d'écharpe au sein d'équipes municipales en parfaite symbiose.

À Saint Laurent, la situation fut beaucoup plus  discutée ; certes, dans un parfait esprit démocratique et républicain comme on l'apprécie, dans la recherche de l'arbitrage citoyen. Nadine Friconnet, après deux mandatures constructives parfaitement remplies, décida de ne point solliciter les suffrages de ses concitoyens. Il paraît permis de penser qu'elle les aurait logiquement obtenus. Là, la liste constituée sur la continuité emporta 5 sièges tandis qu'un autre collectif en emportait également 5, en frisant le grand schlem puisque, sur le fil, il échoua pour un des siens ; et, in fine, un candidat individuel tirait son épingle du jeu.

Depuis, les discussions ont, semble-t'il, éclairé la situation pour s'entendre sur l'architecture de l'exécutif municipal. St Laurent aura dégagé lors de la consultation municipale, deux exemples positifs. Là, on a pu voir s'affirmer plusieurs pistes citoyennes et, par ailleurs, le civisme saint laurentais a su, dès le premier tour, dans la pluralité, dénouer l'écheveau. 

 

 

 

Fri-Rafa

 

 

 

Franc, Biou, Gauthier

 

Aucun de ces cinq édiles n'a démérité. Dominique Franc, par sa mandature unique, démontre que la vie citoyenne doit être  partagée par le plus grand nombre de citoyens. L'incrustation, atout de longévité dans les perspectives de projets et de chantiers, peut parfaitement, avec brio, pour autant que l'on balaie l'égocentrisme en favorisant la pluralité et la complémentarité, être compensée par un transfert dans la continuité. Manifestement, à Grives, on s'appuie sur le concept de sillons successifs qui se tracent, tout naturellement, avec des laboureurs séquentiels pour constituer l'emblavure. Le summum de la perfection démocratique et républicaine des édiles municipaux réunit la catalyse, la  collégialité, l'esprit d'équipe, l'écoute et la plus vive promptitude dans le passage de relais.

 

 

Michel Gauthier-Milhac, l'élu des sources de la Lémance, après plusieurs mandatures, demeurera au conseil municipal et, ainsi, une complémentarité de bon escient va devenir une règle municipale pradoise. Comptable de la gestion d'une commune de plateau et d'escarpement, là ou naît le Raunel et où la Bessède, par une large clairière,  s'est prêtée à  l'implant de l'aérodrome, mon ami Gérard Biou va confier les clés de sa mairie à un autre ami Jean-Claude Malaurie. Gérard, lui aussi, qui a largement et répétitivement obtenu la confiance des Saints-Parduciens, continuera de siéger dans l'exécutif municipal. Gérard a fait face à des problèmes de santé et il sait qu'il peut compter sur Jean-Claude pour être son relayeur.  Qu'il soit permis de leur souhaiter un riche sexennat.

 

Pour clore sur cet effacement désiré par ce "quintet" de maires sortants de notre canton, parlons de Michel Rafalovic qui  va prendre, en deux temps, sa retraite d'élu. Lundi, Le Coux & Bigaroque-Mouzens aura un nouveau maire. Il sera, lui aussi, le repreneur du flambeau de l'équipe couxoise. Michel devra attendre, pour céder la communauté de communes Vallée Dordogne Forêt Bessède à son successeur, que l'épisode inédit des municipales, dont on ne connaît pas à ce jour quand il va se clore, soit bouclé. Michel, adepte du concept des communes nouvelles, aurait bien imaginé une puissante commune nouvelle rassemblant les deux cités qui se font face, Le Coux et Siorac, avec ses appendices de Bigaroque et de Mouzens.

Il faut donner du temps au temps. Cette maxime nous viendrait  de l'esprit de Cervantès. Elle veut dire qu'il faut être patient et laisser le temps faire les choses,  Les communes nouvelles, à ce jour,  ne font pas recette. Les résistances de maires qui n'entendent pas abandonner, sont, vraisemblablement, le premier frein d'opposition ; mais, les populations rechignent aussi à se défaire du pivot fédérateur de leur entité. On dit souvent "Paris ne s'est pas fait en un jour". Néanmoins, aujourd'hui, les résidents de Belleville, Grenelle, La Villette, Vaugirard, Auteuil, Batignolles-Monceau, Bercy, Charonne et La Chapelle, sont devenus d'authentiques Parisiens.

 

Aujourd'hui, le blog ne parlera pas de Castelnaud, St Martial, St Pompon, et Mazeyrolles qui devront attendre que le second tour des municipales ait eu lieu pour leur permettre d'élire leurs exécutifs municipaux. Un autre particularisme singulier est à observer à Cladech où, à diverses reprises, les municipales furent "agitées" mais qui, le 15 mars, n'a pu constituer son ennéade et devra attendre ce second tour pour un siège toujours virtuel. 

 

 

 



20/05/2020
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