Première contribution "Vues de la fenêtre".
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Notre amie Muriel Fischer a émis une idée pour cette période de confinement.
Elle pense que, faisant face à cette épreuve, chacune et chacun d'entre nous peut apporter son éclairage au blog, en prenant de sa fenêtre, admettons d'étendre le champ visuel à sa terrasse ou à son auvent, une ou plusieurs images d'observation de ce qui nous touche de près et que nous oublions, parfois, de regarder. |
Quelques rappels.
Il s'agit d'une collecte informelle d'images, qui ne peut être autre chose qu'un, voire plusieurs, témoignage(s) de ce que vous pouvez voir de votre fenêtre et qui peut, ou peuvent, être une formulation d'attente de retrouver son aire de promenade ou, aussi, un clin d'œil à ce qui nous entoure.
En principe, sauf si le confinement devait se prolonger, vous avez jusqu'au 10 mai pour prendre vos clichés.
Un "jury" de concepteurs de bonnes images, [Bruno Marty, Bernard Malhache et Michel Ribette] classera ces photographies, après les avoir répertoriées, par thèmes :
- la nature
- la vie au cœur des villages
- images insolites : orages, éclairs, arc-en-ciel, voûte céleste, la nature la nuit, etc.
- touche pas à mon masque... même s'il est drôle ou rigolo !!!
https://terres-de-nauze.blog4ever.com/vues-de-la-fenetre-une-idee-originale-de-muriel-fischer
Pour ouvrir cette exploration par l'image, à titre d'exemple, Muriel donne le la en proposant en exemple, vue d'une fenêtre du Clément V, une découverte de la côte de Vidal.
Vue là, tout près. une huppe fasciée.
Cet oiseau migrateur d'une taille approximative à celle de la tourterelle, revient d'Afrique, fin mars, pour regagner les territoires de savane en août. C'est un insectivore, ce qui explique son exode alimentaire. Discrète, elle est surtout identifiable à son chant très reconnaissable qui lui a valu son nom: "hupupup - hupupup" - chant qui deviendra plus effacé voire exceptionnel dès le début de la reproduction. Après l'envol des jeunes, il n'est pas rare de voir un adulte ou les deux, accompagner leur progéniture sur nos pelouses, sondant l'herbe et le sol de leurs becs incurvés, en quête d'insectes. Deux nichées sont élevées par saison.
La huppe fasciée niche dans les anfractuosités de murs et les trous d'arbres. On la qualifie d'oiseau cavernicole.
Tout le monde comprendra que la richesse de la légende de cette image émane de Michel Ribette.
La campagne de Vidal. Cet écart de Belvès, sur le flanc collinaire de Monroudier, a connu, le 22 juin 1958, le passage de l'épreuve cycliste du Championnat de France cycliste des professionnels. Le circuit traditionnel, il ne faisait pas tout à fait 6 Km, avait été jugé trop court. Le passage par La Crout, Joffres et Vidal, permit au circuit, à couvrir 25 fois, d'atteindre les 10 Km requis. Il fut promu, pour cette manifestation, route des pros. La descente de Vidal s'avéra, par cette journée pluvieuse de bout en bout, plus une difficulté qu'un "délice" reposant.
Le public eut l'immense plaisir de voir que Valentin Huot, un coureur professionnel de la Forêt Barade, en défaisant sur la ligne, Raphaël Géminiani, conserva son maillot tricolore remporté l'année d'avant à Chateaulin. On notera que le populaire Louison Bobet, trois fois vainqueur du Tour de France, qui figurait tout de même parmi les favoris, participa à ce championnat. Ce fut l'unique fois qu'il courut à Belvès.
Plus jamais, depuis, les épreuves cyclistes professionnelles, dont celles du Critérium national de la route, n'ont eu à descendre cette redoutable pente de Vidal.
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