La vie culturelle belvésoise endeuillée
PAYS de BELVÈS
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Jacques Grimbert, son époux, Marc, son fils, et Aurélie sa belle-fille, ont la peine de vous faire part du décès de
Noëlle Choublier-Grimbert.
Ce mercredi 6 mai, pour respecter le confinement qui s'impose, la cérémonie d'adieu aura lieu à Belvès, dans la plus stricte intimité.
Quand la période difficile de restriction sanitaire sera levée, sa famille réunira toutes celles et ceux qui le souhaiteront, pour un hommage post-mortem.
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Les personnes qui souhaiteraient se recueillir à la chambre mortuaire, peuvent se rendre au funérarium de Belvès, à partir de lundi.
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Le décès de Noëlle a jeté un émoi dans le cercle des pionniers des Musées de Belvès. Ce collectif a déjà perdu, il y a quelques mois, Marie-Thérèse Lavialle, une autre figure dominante de la vie culturelle locale.
Ce bien morose 1er mai n'a donc rien eu d'une journée remplie de l'allégresse de don du muguet.
Noëlle a apporté toutes ses passions, historique et patrimoniale, à cette cité belvésoise qu'elle aimait valoriser avec Jacques, son époux.
Ses interventions, lors d'animations culturelles, ont toujours été longuement et minutieusement préparées.
Ses amis reviennent sur ce parcours qu'il convient de souligner. Noëlle vit le jour à Paris libéré, le 17 octobre 1946. C'est dans la capitale qu'elle a poursuivi ses études supérieures jusqu'à sa licence en histoire.
Noëlle, dans sa vie active, était directrice adjointe des Archives du Val d'Oise et, par ailleurs, responsable du centre de documentation.
Bien avant de fixer leur venue à Belvès, pour concrétiser leurs passions et trouver le sens d'une retraite pleine de motivations, Noëlle et Jacques se sont unis par le mariage à Pontoise.
Noëlle a donné, à Belvès, bien des conférences sur des thèmes essentiellement historiques et patrimoniaux. Elle les diligentait avec un bel élan. Elle fut de ce collectif laïque qui porte la nécessité de sauvegarder le patrimoine culturel et cultuel de N.D. de Capelou.
Elle aurait souhaité mettre en chantier, un travail patrimonial sur les legs historiques de l'héritage fontainier.
Noëlle adorait les chevaux et sa passion pour l'équitation trouva son point d'orgue, près de chez nous, sur les bords de la Vézère, à Campagne.
Depuis plusieurs mois, sa santé vacillait. Elle fut, donc, plus l'éclaireuse de l'Association belvésoise culturelle que la clé de voûte de ce collectif mais elle garda, jusqu'à la fin, son regard sur les travaux de ses amis.
Noëlle lors d'une conférence à l'ancien lycée. Photo Pierre Fabre
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Demain. Suivons Michel Carcenac sur le sentier de l'histoire de Belvès avec l'épisode de la peste noire de 1628. |
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