Terres de Nauze

Un érudit monplaisanais nous a quittés.

 MONPLAISANT

 


Une érudit monplaisanais nous a quittés.

 

André, en 2005, lors du centenaire du rugby.

  
André Praderie, brutalement, à 1 heure du matin de ce 23 février, a été emporté subrepticement.
 
La naissance d'André est une belle, très belle, histoire. Sa mère institutrice honoraire de la Ville de Paris, acquise spontanément à la Résistance dès les premières heures de la guerre -et bien avant la date symbolique de juin 1940- aidait les familles israélites à migrer vers des terres présumées plus sûres. C'est dans le logement du gardien du château d'Amboise, demeure historique de la Maison de France, qu'André vit le jour le 12 décembre 1939.
Après ses brillantes études André prospecta dans les forages, là où les gisements pétrolifères l'appelaient.
C'est dans une maison de sa belle famille, dans le bourg de Monplaisant, qu'il prit une paisible retraite.
André avait une passion pour le rugby en général et, en particulier, pour  Les Sangliers de Belvès qu'il a  accompagnés pendant des décennies. C'est grâce à lui que 11 novembre 2015 Monplaisant honora Sem Gallet, joueur aux multiples engagements sportifs et rugbystiques, dont le stade belvésois porte le nom. Cet étudiant, fils de l'instituteur de Monplaisant, tomba dans l'Artois, à Neuville-Saint-Vaast le 26 septembre 1915.
André, érudit local, ne manquait pas, par ailleurs, d'anecdotes de la vie locale, tant monplaisanaises que  mouzenssoises, qu'il se plaisait à parfaire.
André, époux de Marie Amouroux, première maire-adjointe de Monplaisant, avait  un fils, une fille, deux petites-filles et un petit fils.
 
 
 
Les intimes et les proches de la famille peuvent rendre une visite à la famille d'André à son domicile pour un moment de recueillement et de partage.
 
Ses obsèques auront lieu ce lundi  27 février à Monplaisant à 15h30.
 
Une érudit monplaisanais nous a quittés.
 
André en pleine jeunesse.
 
Une érudit monplaisanais nous a quittés.
 
 
C'est une photo prise lors de son dernier voyage aux USA pour célébrer Pauline's graduation, (coutume scolaire américaine) .
Pauline a grandi sans père à partir de l'âge de 8 ans. Il a pris le rôle de papa pour ma fille, il l'a protégée. Il était si fier d'elle.
Pauline a perdu plus qu'un grand père, un pilier... [Photo Claire Praderie].
 


24/02/2017
8 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 231 autres membres