Vie municipale.
SAGELAT
L'actualité locale de cette fin de semaine de la mi-octobre, fut plutôt riche. L'A.G. des 100 Km, la réunion du conseil municipal sagelacois, le Troc des plantes, Octobre rose, la conférence ornithologique de Michel Ribette, et, en s'expatriant dans la bonne ville de La Boétie, le Quarantenaire des Peyragudes.
Ce modeste blog va essayer de jeter un fugitif coup d'œil sur tous ces thèmes. Invité par le premier magistrat sagelacois, à participer à la réunion des édiles, essentiellement pour aborder un thème de l'actualité qui figurait à l'ordre du jour, je vais tenter de revenir sur ce sujet.
Recherche d'un odonyme pour la R.D. 710. La RD 710, elle fut RN 710 de 1930 à 1973, héritage de l'ancienne RD n° 11 dite route de Cahors, elle-même passation patrimoniale de l'antique voie romaine qui reliait Vesunna, Périgueux et Civitas Cadurcorum, Cahors, n'est pas identifiée dans le village de Fongauffier, alors que toutes les voies publiques de ce village le sont.
Ce particularisme tient au fait que cette traverse est bi-communale et que lors de la dénomination des rues et espaces fongauffiérains, les édiles sagelacois se sont limités à la partie exclusivement sagelacoise. Il se trouve, néanmoins, que la R.D 710 se trouve être la plus fréquentée du village. Notons qu'il y a deux ans, sur proposition de l'ANACR, les élus, tant Monplaisanais que Sagelacois, ont retenu, à l'unanimité, l'odonyme de Promenade Joséphine Baker, pour honorer la résistante, l'artiste et l'humaniste, au niveau du segment intra-muros du village, ce qui scella l'environnement du square de la Résistance.
Il ne reste plus que la traverse de RD 710 à dénommer.
Olivier Merlhiot, maire de Sagelat, a demandé aux élus s'ils avaient des propositions à avancer.
À brûle-pourpoint personne n'a soutenu une quelconque idée. Une proposition, manifestement humoristique, voire farfelue, est parvenue au maire sous le sceau de l'anonymat.
Les élus ont donc été invités à réfléchir car une réunion plénière avec les élus monplaisanais, d'ici peu, devrait permettre de choisir un odonyme pour cette traverse.
Un devoir de mémoire. Un autre sujet a été abordé. Julien Martegoutte, un enfant de Sagelat a perdu la vie dans les Monts de Champagne, le 22 avril 1917. Sa famille, au grand désespoir d'Angèle-Martegoutte Brisse, soeur du valeureux poilu, qui n'avait pas les moyens financiers de faire effectuer le transfert de sa dépouille à Sagelat, juste après la Grande Guerre, aurait peut-être voulu le faire à l'occasion du centenaire de sa mort. Exhumer un défunt d'un lieu de mémoire national, n'est pas une chose simple et dans l'hypothèse, fort improbable, d'un acquiescement ministériel, serait fort coûteuse.
La famille s'est donc repliée sur une discrète cérémonie qui pourrait être fixée au 2 novembre, jour des défunts. Cette cérémonie, pour l'heure, n'est pas formellement arrêtée, mais associerait la famille, les élus et la population.
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Ce blog, naturellement, poursuivra son regard sur le premier thème ; et, Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant, m'a d'ores et déjà proposé de participer sur ce sujet, à la réunion plénière qu'il va ajuster avec Olivier Merlhiot.
Les photos de cette page sont de Serge Cabrillac.
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