Monplaisant, modeste entité de la rive gauche de la Nauze, grâce à l'opiniâtreté de ses élus et des artisans de sa vie associative, tient à affirmer qu'elle est pleine de vie. Ce dynamisme se manifeste par l'implant de maisons nouvelles. Celles-ci symbolisent le choix de jeunes générations de se fixer là. Ici, la vie culturelle, notamment portée par la volonté de ses bibliothécaires, promeut une constance dans le domaine de la connaissance et du loisir.
Depuis plusieurs années, de fines plumes, pas seulement périgordines, viennent à la journée monplaisanaise des écrivains. Cette année, Marie-Claude Ribatet, elle est la cheville ouvrière de ces manifestations culturelles, a voulu imaginer une journée pour la bourse du livre. Ce pari, pour le moins audacieux, un lundi de Pâques, journée plutôt fraîche, mais bien ensoleillée, fut un premier succès. Il n'y avait pas une foule compacte, n'exagérons rien, mais environ une cinquantaine de personnes qui ont honoré cette première. Parmi elles, on trouvait des Loubéjacois, ils avaient délaissé les Hauts de Lémance pour ceux de la Nauze, et des Tarbais, loin du sillon adouréen. Tous ont trouvé cette initiative sympathique et intéressante.
Sylvie, la correctrice de ce blog, choisit.
Marie-Claude peut être satisfaite de cette première.
Martine, l'épouse du premier-magistrat, avec une table très éclectique.
Il y en avait pour tous les goûts.
Des chalands parcourent les ouvrages proposés.
Monique, en famille, visite la bourse du livre.