Une école sous perfusion.
SAGELAT
Cliquez sur l'image
Quelques parents et enfants, après la sortie des classes. Photo Pierre Fabre.
Roger Nouvel, l'inspecteur primaire de l'époque, en 1956, pressentant la fin du poste double, invita les enseignants de Sagelat, en place depuis la guerre, à émettre des voeux pour rejoindre Belvès. Cela fait 62 ans ! Aujourd'hui, le couperet vient de tomber. Il ne demeurera plus, à la rentrée prochaine, qu'un seul poste à la vénérable école de Sagelat. Il est à craindre que ce soit... le début de la fin.
Faut-il, contre vents et marées, maintenir, sans la moindre reddition, toutes les écoles de la ruralité profonde où le "vivier" des enfants est de moins en moins consistant. A priori, dans une large majorité, les populations disent oui. Ces mêmes populations, dans le rôle de contribuables, ne sont pas aussi fermes. C'est là, un problème de la ruralité vivante.
Permettez-moi de laisser chacune et chacun avoir un point de vue et de ne pas me lancer dans une dissertation langue de bois. L'école, ce lien indispensable à toute civilisation, doit être une valeur qu'il faut absolument préserver ; mais, il faut, aussi, voir la réalité en face et ce n'est pas simple.
A découvrir aussi
- Un ciné-club original et inédit à Ste Foy.
- Aujourd'hui, le blog sera un simple hommage à un grand serviteur de l'humanisme.
- Le serpent de mer de l'école de Sagelat.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 232 autres membres