Le serpent de mer de l'école de Sagelat.
Entre idéalisme et pragmatisme.
Avant d'ouvrir le débat, Olivier Merlhiot demanda une minute de silence pour les victimes de la Tragédie de Trèbes.
Depuis l'application de la loi du 28 mars 1882, elle prolongea le concept de la loi du 16 juin 1881, l'école de Sagelat accueille les écoliers dont certains viennent des communes périphériques.
La pérennité des écoles rurales fait l'objet de remise en cause et l'école de Sagelat se trouve en situation bien inconfortable pour son avenir.
Le 27 mars, les parents d'élèves et le maire de Sagelat ont organisé une réunion pour faire le point sur les échéances de la rentrée.
Olivier Merlhiot, le maire de Sagelat, a situé sa préhension de la problématique. Il compte faire appel de la décision de réduction probable, soit un poste unique, qui passe pour acquise mais qui laisse poindre, à terme, une disparition inévitable.
Le premier magistrat sagelacois doit être reçu à l'Inspection académique, ce vendredi 30 mars.
Parmi l'argumentaire de l'élu qui, manifestement, entend se placer pour une échéance bien proche, notons le côté sécuritaire des lieux, l'environnement sportif de l'école, grâce à son petit stade, et le convivial petit restaurant scolaire.
Virginie Descheter, parente d'élève, la coordonnatrice de cette réunion.
Parmi les personnes venues en soutien, un intervenant dit qu'il serait pertinent de prévoir une réunion plus ouverte pour entendre les versions du président de la communauté de communes, des maires du voisinage et beaucoup plus de parents d'élèves. Cette ouverture devrait éviter qu'il n'y ait qu'un son dans la "symphonie de la problématique".
Une intervenante se demanda si l'Inspection académique serait prête à soutenir [à terme] un schéma avec un enseignant unique dans cette petite école. Les temps ont changé et bien des problèmes peuvent être mis à l'index : notamment la sujétion sécuritaire et la violence stupide qui, de jour en jour, progresse un peu partout.
Une intervenante souleva l'idée qu'en ce moment, circulait l'idée d'intégrer certaines classes du primaire, dans les écoles secondaires. Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale, précisa que cette hypothèse, pour le moment, ne concerne que deux collèges du département. L'élue ignore, ou ne sait pas encore, lesquels.
Une prochaine réunion devrait être annoncée dans les prochains jours.
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