Un petit retour sur le 8 mai
Le 8 mai dans le Val de Nauze
Cette année, pour les cérémonies du 8 mai, la pluie s’est invitée en souveraine lors du devoir de mémoire.
À Belvès
Les hallebardes, à Belvès, ce 8 mai, n’ont pas découragé plusieurs dizaines de citoyens venus pour cette commémoration. Le corps enseignant, bon nombre d’élèves et écoliers, et les associations n’ont pas manqué ce rendez-vous d'accompagnement de notre histoire.
À Siorac
Didier Roques, à Siorac, fut très prévoyant. Il fit dresser des chapiteaux pour abriter les personnes qui ont défié les éléments. Photo © Laurent Chevrier
Le maire s’exprima à trois reprises, en inaugurant le chemin Roland Andrieux, au Monument aux morts et lors du dévoilement de la plaque Roland Andrieux à la gare.
Plus de 74 ans ont passé depuis le 8 mai 1945 et pourtant la mémoire de ceux et de celles qui ont vécu cette période, est toujours aussi fraîche. Personne n’oublie les sacrifices, personne n’oublie les faits, personne n’oublie les conditions de vie, personne n’oublie la douleur, la frustration et la peur.
Plus de 74 ans ont passé et nous n’oublions pas, non plus, quel courage il aura fallu à tous ces soldats pour affronter les combats et gagner cette guerre qui durait déjà depuis tant de temps.
Malgré la distance des années, il reste toujours les stigmates de la guerre dans beaucoup de familles. Un père disparu, un frère mutilé… Aujourd’hui, la commune de Siorac en Périgord souhaite réaffirmer avec force, son admiration, son respect et son immense gratitude envers tous les hommes qui ont servi dans l’Armée Française, les Forces Françaises Libres ou la Résistance.
Grâce à leur courage et surtout au succès de leur engagement, les valeurs que notre République fait siennes, ont été préservées et continuent à être les nôtres, aujourd’hui.
Nous savons tous combien l’action de chacun et de ces hommes, a généré l’avenir de notre pays et de notre nation. Nous leur sommes infiniment redevables et nous sommes fiers, aujourd’hui, de dévoiler cette plaque en l’honneur de Roland Andrieux.
Vous savez ce que ces rendez-vous sont importants pour notre mémoire collective. Vous savez que nous nous rappelons et nous sommes heureux de faire savoir que nous n’oublions pas.
Ces rendez-vous sont aussi importants pour le faire savoir… Nos jeunes générations ignorent le passé et vous êtes en tant que témoins et acteurs de notre Histoire, les garants de cette transmission. Nous sommes également, en tant que génération intermédiaire, les relais de cette transmission, mais par vous-même, elle est réelle et concrète pour tous ces jeunes.
Nous vous remercions donc également de nous aider et de les aider à construire l’avenir en disant l’Histoire, en montrant le passé, en représentant une force modèle.
Ernest Renan l’a dit « La Nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouement.
La France d’aujourd’hui, comme chacun de nous, est, en effet, une République fière de sa Liberté et n’oublie pas combien tous les anciens combattants de la seconde guerre mondiale en ont été les gardiens farouches.
Nous dévoilons cette plaque, aujourd’hui, ici, à la gare de Siorac en Périgord. Cela a pu être fait avec le concours de Pierre Fabre et de la S.N.C.F. Soyez en remerciés.
Je terminerai cette matinée en vous remerciant toutes et tous d’avoir participé à ce moment de mémoire et un grand merci à Mathéo et Louna qui ont dévoilé cette plaque.
À Doissat
Christian Boissy, le maire de ce village haut perché, n'a, bien entendu, pas les moyens logistiques de son voisin et ami sioracois. Pour éviter que ses concitoyens ne soient trop exposés aux trombes d'eau, il a ouvert l'église pour permettre à la population réactive de se consacrer de manière collective, au devoir de mémoire. On notera qu'il y avait un tout jeune porte-drapeau. Il se comporte, déjà, en passeur de mémoire
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