Un brin de poésie, il y a quelques décennies, à Paul Crampel.
Jean Bonnefon, c'est un peu, même beaucoup, l'opiniâtre "conservateur" du Pont du Garrit. Photo Pierre Fabre.
Nous connaissons tous notre ami Jean Bonnefon, pour son humour, son esprit fécond, son côté artistique, sa profonde sensibilité occitaniste, ses idées progressistes et généreuses, ses passions pour le Périgord, plus encore pour le bourg cypriote qu'il va promouvoir avec la félibrée dans 5 mois.
Il n'était qu'un grand adolescent lorsque son esprit vagabond, sur les bancs du lycée, le plongeait dans le tumulte de l'inquiétude, presque de l'angoisse, qui chemine dans les pensées juvéniles, sur le seuil d'entrée de ce nouveau monde qui point, avec la vie d'adulte.
Grâce à Bernard Malhache qui, dans sa vie active, fut enseignant au Lycée de Belvès, une jolie prosodie du lycéen de première que fut Jean Bonnefon, est revenue jusqu'à nous.
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Défauts.
Le vide…………… …………………….. Je lève les yeux Je penche mon corps… Je tombe ! Mes jambes tremblent Mais me rendent au vertige, Mes pieds suivent mes jambes Je lève les bras, j'attends. Je n'attends plus, je me redresse Je ne tiens plus Je m'allonge face au sol… J'ai peur.
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Je n'ai pas vu ce nuage, Tout a tourné, Deux fois j'y ai pensé Mais maintenant… Maintenant ce n'est plus la peine Je cherche dans le vide, Je suis ridicule.
J'ai envie de pleurer, Mais je ne peux que rire, Je suis le Roi. Les cloches du Royaume Résonnent dans ma tête Ma tête, ma tête Qui voudrait éclater Mais que la couronne Empêche de bouger J'ai mal, je suis un monstre. |
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