Tour de chauffe des impétrants
PAYS de BELVÈS
Christian Léothier et Roselyne Vuadel pris dans la rue, ce samedi 22 février. Photo Pierre Fabre
Sur les 44 communes de notre canton, peu nombreuses seront celles qui connaîtront, le 15 mars, des élections municipales réelles. Dans notre tissu rural, ce sera, un peu partout, une validation pure et simple où l'électeur ne sera qu'un outil de validation et celui qui voudrait apporter une rebelle touche personnelle ne pourra le faire qu'en déposant un bulletin blanc, nul, ou en s'abstenant. C'est une atonie citoyenne qui, manifestement, se dégage. En prenant un tout petit risque, on peut dire que mis à part Cénac, Castelnaud et Mazeyrolles où plusieurs listes semblent bien être en lice, on trouvera peut-être, voire probablement, mais les hypothèses restent à confirmer, une dualité pour Daglan et Castels et possible pour Domme et, in fine, une candidature individuelle à Marnac ; mais, un peu partout, le principe de la liste unique prévaudra avec pour elles, des succès... qui auraient fait pâlir d'envie les généraux sud-américains.
Revenons au castrum de Belvès qui, sur l'espace de l'ancien canton de Belvès, sera l'unique entité où le corps électoral aura un choix binaire.
Beaucoup de citoyens doutaient de l'émergence d'alternative. La règle imposant, dans le cas précis des communes de 1 000 habitants et plus, des listes constituées de 19 membres avec la parité, cela devenait terriblement difficile. On notera qu'à Villefranche, commune plus modeste, non astreinte à la parité, la composition d'une seule liste s'est avérée un laborieux labour.
Pour rester à Belvès, à quelques jours de la clôture des dépôts des listes, le champ semble parfaitement bouclé. Les Belvésois auront donc le choix entre deux ennéadécagones strictement "apolitiques", si l'on en croit les énoncés de leurs assembleurs. Faisons litière du parrainage des élections présidentielles, des élections sénatoriales, où les maires et les délégués des conseils municipaux sont les faiseurs de jeu, et des affinités clairement affirmées.
Abhorrant l'a priori et profondément respectueux du principe présumé égalitaire des deux collectifs, je me garderai bien de dire première liste et liste challenger. Ce sera aux Belvésois –et seulement aux Belvésois- dans le secret de l'isoloir, de définir le choix prioritaire qu'ils font pour le sexennat à venir.
Gardons-nous de dire péremptoirement "les jeux sont faits". La vie citoyenne nous a souvent appris que, malgré les dés pipés du système et le privilège avantageant les sortants, des surprises peuvent survenir et, naturellement, là où on les attend le moins. En 1989, à Sarlat, mon ami Louis Delmon était donné gagnant dans un fauteuil, compte tenu de l'excellente gestion de ses deux mandatures et de sa superbe première place au premier tour. C'était sans compter sur les plus raffinées félonies. À Lalinde et Montignac, des maires qui se croyaient parfaitement inexpugnables, ont dû laisser leur belle écharpe tricolore au gland d'or, leur échapper. . Belvès, cité "bonapartiste", pour ne pas dire "césariste", aux accents radicaux d'antan, est-elle à l'abri d'une surprise ? Les Belvésois le sauront le 15 mars, vers 18 h 20. |
En avant. Le maire sortant, sur la place d'Armes, distribue ses supports. Sur sa gauche : Jean-Pierre Lavialle, son prédécesseur, Pascale Grammont et J-Jacques Petit.
Vivre au Pays de Belvès. De gauche à droite : Gérald Boehm, Roselyne Vuadel et Sandrine Dussard.
Photos Pierre Fabre
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