Renaissance de la boulangerie fongauffiéraine
MONPLAISANT
Gwendoline est, par sa naissance et sa jeunesse, vauclusienne. Wielfried, son époux, nous vient de Vendée. Bienvenue en Terres-de-Nauze.
La Route des moulins a toujours comporté, jalonnant son parcours, de Siorac à St Cernin, plusieurs boulangeries au service de la clientèle locale et, par ailleurs, des usagers de passage, touristes et vacanciers. Ainsi, par la boulangerie, le village de Fongauffier a su sauver un embryon de commerce de proximité, nécessaire à la vie locale.
On notera que dans l'idiome de nos ancêtres, le métier de boulanger que les occitanistes, bon gré mal gré, ont intégré dans leur langue, n'existait pas. Le boulanger, terminologie purement française, était le fournier. Ce prestataire était fort occupé par le travail de préparation de son pain et celui-ci requérait toute son attention. Il ne pouvait se distraire de sa tâche, au risque de gâcher son œuvre et c'est de là que naquit la vieille expression "on ne peut pas être, à la fois, au four et au moulin". Dans un domaine fort différent, la vieille expression "on ne peut pas être en même temps à la procession et aux cloches" indique que le savoir-faire, pour un travail bien fait, écarte la simultanéité des activités
Saluons une autre vieille expression "Le soleil se lève pour tout le monde".
En revenant à nos moulins, ou plutôt à nos boulangeries, la profession a connu, il y a une paire d'années, un épisode de vacance inopinée et la clientèle fongauffiéraine fut obligée de composer pour acheter son pain. Depuis, la situation normale s'est rétablie et notre réseau de boulangers a retrouvé son équilibre, pour la plus grande satisfaction de la clientèle.
La tourte de la Nauze est donc, depuis quelques jours, entrée en renaissance. Renaissance est l'appellation que Wilfried et Gwendoline Durand, les nouveaux boulangers, entendent donner à leur commerce qui accueillera la clientèle et permettra de prendre place à table, pour apprécier une pâtisserie, assortie ou non d'une boisson rafraîchissante, ou acquérir des sandwichs, pour se balader dans le secteur ou pour prendre la route.
Gwendoline et Wilfried, jeunes parents d'une fillette de 3 ans et d'un garçonnet de 2 ans, pour l'heure, habitent Capdrot mais doivent se rapprocher de leur lieu de travail. Ils partageront l'accueil de leur point de vente avec Marie-Hélène et Louna.
Souhaitons à ce collectif boulanger, une excellente renaissance commerciale dans le village qui repart un peu grâce à cette reviviscence.
C'est bien appétissant tout cela.
Au service de la clientèle.
Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant, et Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale, le 11 juin, ont honoré de leur présence, la réouverture de la boulangerie fongauffiéraine. Christian Boissy, maire de Doissat et Marie Praderie, première maire-adjointe de Monplaisant ont également salué cette renaissance.
Avec une note venue de l'hémisphère sud, les vendeuses de la boulangerie seront les forces vives de ce point de vente.
Beaucoup de bonne humeur pour cette reprise.
Photos Pierre Fabre
Gwendoline et Wilfried précisent que la boulangerie est ouverte tous les jours de 4 heures à 20 heures. |
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