Terres de Nauze

Proposons des noms pour nos voies publiques.

  

 

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Donner un nom aux voies publiques ce n'est pas une fantaisie c'est plutôt -et surtout- une simplification des recherches pour les services d'urgences et les prestataires de service. Si nos sympathiques facteurs connaissent parfaitement tous les recoins de leur espace territorial ce n'est pas forcément évident pour les remplaçants qui ont, parfois, bien du mal à localiser les boîtes, souvent sans nom ou au nom effacé, des résidents des tournées rurales. 

 

 

Les personnes qui souhaiteraient participer au groupe de propositions pour dénommer les odonymes et les microtoponymes des communes de l'ancien canton de Belvès sont invitées à venir à la réunion de réflexion qui aura lieu le vendredi 23 février à 20h30 à la salle du conseil municipal du Pays de Belvès.

Cette réunion est ouverte à toutes et à tous, élus ou résidents, permanents ou habitants des résidences secondaires.

Il ne s'agit pas de fixer un nom pour les routes, voies communales, chemins ruraux, voire sentiers mais de réfléchir sur les noms à proposer aux conseils municipaux. Ces odonymes seraient plus assembleurs s'ils épousaient une continuité territoriale sans rupture. Prenons les exemples de la RD 710 de Siorac à Mazeyrolles ou les voies communales prolongeant le Terriol, par des sections monplaisano-sagelaco-carvoise,  jusqu'aux Pouges-Basses, lieudit de Carvès.

Le but est, primo, de proposer des odonymes cohérents qui soient liés à la géographie locale, ou à l'historicité des lieux ;  voire à la vie sociétale.  Secundo les odonymes doivent, ou devraient, faciliter l'intégration des données dans  les documents de l'Institut géographique national aux fins de donner, grâce au G.P.S et aux cartes, des indications, claires sans hésitation  possible, aux services d'urgence, aux prestataires de service et, aussi, aux personnes en recherche d'un immeuble isolé, par exemple au 664 chemin des meuniers à Villeperdue. La numérotation américaine en zone rurale paraissant s'imposer. Tertio il faudrait cibler toutes les voies habitées mais, aussi, celles qui sont susceptibles de l'être ultérieurement.

 

Il faudrait que les propositions soient les plus concises possibles, chemin des châtaigneraies ou chemin du sel,  par exemple, pour éviter d'éventuels panneaux difficilement concevables.

Seuls les conseils municipaux sont souverains pour nommer ou renommer les voies publiques sur leurs secteurs géographiques et, manifestement, il vaut bien mieux éviter toutes les confusions en trouvant des odonymes qui, autant que faire se peut, puissent affronter le temps sans être remis en cause plus tard.

 

Il n'est nullement besoin d'être un(e) érudite pour participer.

 

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Tous les avis seront les bienvenus. Noëlle Choublier-Grimbert, par ses travaux historiques, en sera un peu l'éclaireuse patrimoniale. Elle se fera un plaisir de contribuer à cette réflexion informelle.

 

 

Photos Pierre Fabre.  

 



12/02/2018
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