Problèmes, a priori simples, d'arithmétique... plutôt réservés aux Yaka Faucon.
Depuis hier soir, 20 heures, notre Jupiter, c'est malheureux que ce génie ait le cerveau aussi lent, a cru trouver des solutions à la crise qui s'est installée ! Il a, cependant, encore gardé quelque velléité d'égocentrisme, par exemple il ignore le "nous". Je crois me souvenir qu'à l'école primaire élémentaire, jadis, "on" apprenait le "je", il s'appuie sur le moi, les plus "modestes" pour s'affirmer, couramment, disent moi je, mais aussi le tu, amical et intime, parfois vecteur d'une insolente supériorité, le elle, le il, le nous, belle notion d'harmonie, le vous, d'élégance et de politesse courtoise, de déférence ou de pluralité, et enfin le elles, ils, vision associative plurielle. Sur son piédestal, Jupiter ne connaît encore que le "je", cela rappelle étrangement un singulier parlementaire, tout aussi modeste, qui s'est identifié, il y a peu de temps, "la République c'est moi" ! Jupiter, hier, a néanmoins fait montre d'une humilité stupéfiante et d'un decrescendo qui a toutes les probabilités, d'inquiéter la "garde prétorienne" des nantis.
Oui… nous vivons des heures historiques.
Comme Thomas, qu'il me soit permis de douter ! Je vais donc, aujourd'hui, poser l'embryon d'une équation. |
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Pour la première question, la réponse va jaillir de tous les cerveaux, même de ceux des béotiens comme celui de votre serviteur. Pour les autres, c'est bien plus ardu et, in fine, pour la question subsidiaire, j'autorise les internautes à la présenter en commentaire et il faudra bien que je trouve un moyen pour la faire remonter à Bercy.
Imaginons, hypothèse d'école, une entreprise nationale d'envergure de 150 000 salariés.
Dans cette entreprise, 2 000 salariés gagnent, en moyenne, 6 000 € par mois. Les 148 0000 autres gagnent, en moyenne, 2 000 € par mois.
Pour faire face à la grogne des moins favorisés, la direction cède à la revendication, pour certains, utopique et pour d'autres, "populiste". Elle décide d'écrêter partiellement les gros salaires en les pondérant à 3 000 € par mois.
Comment sortir de la pose de cataplasme sur des jambes de bois.
La manne prélevée sera répartie uniformément sur les 148 000 salariés qui ne sont pas dans le contingent des favorisés.
Première question de C.M 1 d'antan : de combien sera la progression mensuelle pour ces derniers ?
3 000 x 2000 / 148 000 = 40,54 €
Deuxième question : là, ce n'est plus une question pour les C.M 1 mais pour l'ensemble du personnel et, aussi, pour nos énarques et décideurs qui sont, au moins bac + 7 : est-ce-que cette progression uniforme, qui inévitablement va susciter l'ire des plus favorisés, va satisfaire les plus humbles et sera de nature à apurer le contentieux social ?
Troisième et dernière question : la répartition, la plus harmonieuse, est-elle le vecteur unique pouvant répondre aux attentes populaires ?
Question subsidiaire : attention, elle s'approche de la démonstration de la quadrature du cercle, question réservée aux grandissimes Yaka Faucon, c'est à dire ceux qui avaient tous les outils pour réussir mais qui les ont égarés ou perdus, ils ont été gênés par le vent. Ce questionnement va aussi à ces autres grands Yaka Faucon qui, je l'espère, ne trouveront jamais la clé de la remise des outils et à ces sympathiques Yaka Faucon qui savent parfaitement ce qu'il faudrait faire mais n'ont jamais su convaincre que ce sont eux -et eux seuls- qui détiennent la maîtrise de la logique, du bon sens et du savoir faire.
- Comment, en réduisant les impôts, on peut améliorer la présence des services publics, augmenter les salaires, les pensions, le R.S.A, etc. tout en faisant baisser les prix de la consommation ?
- Comment on peut multiplier les énergies propres, en sauvegardant les emplois des pollueurs, en évitant de contrarier la nature avec des éoliennes ou des hydroliennes, améliorer la santé en éradiquant la plantation du tabac tout en favorisant les itinéraires de celles et de ceux qui en vivent, etc.
Le béotien qui pose cette stupide équation, a la solution... toutes les solutions. Il faut et il suffit de relever nos décideurs, énarques, polytechniciens, centraliens et autres, par le génie des Yaka Faucon. Malheureusement, ces derniers sont encore bloqués dans le sas d'entrée aux plus hautes sphères... |
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