Terres de Nauze

Nathalie Bouilhaguet devient la plume locale de Sud Ouest.

 

Pour être correspondant de presse, il faut savoir écrire, mais cela ne suffit pas ! Il faut, par ailleurs, avoir une connaissance du terrain et des femmes et des hommes qui l'habitent. Il faut, aussi, avoir beaucoup de patience, savoir écouter, y compris celles et ceux qui tiennent de singuliers raisonnements. Pour une association qui a œuvré toute l'année sur une réhabilitation, il convient d'être présent quand celle-ci est finalisée.

Il faut avoir de bonnes notions de l'architecture des assemblées communales, savoir qui est le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage des chantiers, mieux encore, qui jette les dés, tire les ficelles plus ou moins occultes, connaître les conflits locaux, les vieilles connivences et, aussi, les anciennes inimitiés qui plombent la vie locale. Il n'est pas mauvais d'avoir quelques passerelles avec la vie sportive. Mieux vaut, par exemple, même par boutade, éviter de dire qu'on ne connaît pas la différence d'un essai au rugby et d'un but au football. Il faut savoir suivre la vie associative, culturelle, et être présent avec nos amis gendarmes, sapeurs-pompiers, secrétaires de mairie, employés communaux, surtout quand ils sont sur le terrain pour notre quiétude et pour l'harmonie de notre ruralité.

C'est un peu tout cela qui fait que les lecteurs d'un journal estiment qu'ils ont un bon, voire moins bon, correspondant de presse.

 

Ce correspondant ou cette correspondante sera jugé(e) non sur ce qui aura été écrit, attention aux coquilles ou aux erreurs qui ne sont pas imputables aux correspondants mais qui leur sont attribuées, mais sur l'attente des lecteurs. Qui a fait le discours pour telle ou telle manifestation, qui va prendre la présidence de l'aéroclub ou de l'amicale laïque, sont des questions qui se posent aux lecteurs de la presse locale. Il y a -et il y aura- inévitablement des oublis.

 

Il faut le savoir, le correspondant de presse est toujours critiqué ; là, pour sa présence, ailleurs pour son absence, même s'il ignorait ce qui se passait. C'est, manifestement, un chantier ingrat, payé de la plus parfaite ignorance, surtout pour les bénévoles de journaux en difficulté financière et je sais de quoi je parle, mais follement exaltant, car il construit un feuilleton de rencontres diverses. C'est cela la vie locale.

 

 

 

Bernard Malhache, figure incontournable de la vie locale, après avoir enseigné dans diverses localités dont Belvès et Fumel puis, à nouveau, Belvès, a cumulé ses hobbies dans la cité d'Anaïs Monribot où il a été pédagogue, puis apiculteur et correspondant de presse [journal Sud Ouest] pendant 35 ans 1/2. Par ailleurs, il est un des piliers de la Troupe de Sagelat où, avec son épouse, il a passé bien des années avec ses amis Antoine Braud, Pierre Castets, Maryse  et Christian Bouyssou et... tous les autres.

Il pensait jeter sa plume dans la poubelle, après le renouvellement des équipes municipales de mars 2020. Finalement, il décide de fermer le plumier pour la fin de cette année. Il aura ainsi plus de temps pour se consacrer à sa vie privée de grand-père.

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Bernard Malhache

 

 

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Nathalie Bouilhaguet est belvésoise depuis 27 ans. Désormais, c'est elle qui a pris la correspondance de Sud Ouest pour les communes du Val de Nauze.

 

 

 


nathalie.bouilhaguet@orange.fr

Tel 06 07 80 96 42

 

 

 

Nathalie Bouilhaguet

 

 

 

 

 



03/12/2018
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