Maxime, ce passionné qui aime l'air et l'eau.
St PARDOUX & VIELVIC
Cliquez sur les images.
Nous sommes dans cette clairière de la Bessède que l'on a baptisée "Camp de césar". Là, sur le sol saint-parducien, la commune du Pays de Belvès, depuis près d'un siècle, s'est ouverte à l'aéronautique. Dans ce décor, la nuit impose un calme quasi-parfait parce qu'ici la faune sylvestre demeure l'authentique souveraine des lieux. La journée, des oiseaux métalliques, ils auraient surpris, voire effaré nos trisaïeuls, s'envolent pour surprendre cet espace fascinant où, jadis, les tâcherons, journaliers, bûcherons, bordiers, feuillardiers, humbles métayers et les moines de Cadouin donnaient à cet ensemble, une harmonie forestière qu'hélas nos contemporains n'ont pas pu, ou su, conserver dans son intégralité.
Le 13 août, dans mon article "Terre, eau et air", j'ai fait référence aux philosophes de la Grèce antique qui s'émerveillaient de ces éléments qu'Empédocle a su mettre en lumière.
Thalès, lui, était fasciné par l'eau tandis qu'Anaximène donnait à l'air, toute sa place.
Quelque 2500 ans après l'affirmation des pensées de ces théoriciens, Maxime Carbonnier se révèle être un peu le passeur de mémoire de ces métaphysiciens d'exception dont la puissance du raisonnement demeure d'une pertinence bigrement rayonnante. Ce chargé d’études "eau et environnement" ferait pleurer d'émotion, nos rus et nos sources asséchés pour nous expliquer le fonctionnement, ô combien puissant, vital et bien fragile, de cet agent extraordinaire qui s'infiltre dans la croûte terrestre et sait surgir, un peu partout, pour donner vie à nos collines et vallons.
Maxime, par ailleurs, s'affirme comme un fin pédagogue dans un des domaines où il excelle. L'aéromodélisme, pour lui, c'est une passion qu'il ferait partager même si, dans une autre vie, vous n'avez pas nécessairement concouru pour l'agrégation de sciences physiques.
Maxime, dont la fibre écolo demeure une constante, s'épanouit à l'Aéroclub belvésois où il se livre à ses travaux, follement impressionnants, d'aéromodélisme.
Je suis allé à sa rencontre ce vendredi 8 septembre, en fin d'après-midi, et dans ce décor du Camp de César qui lui est cher, il m'a fait partager un petit moment de sa passion.
J'ai remarqué, au passage, qu'un vieil ami, le Raunel, n'avait même plus la force de pleurer après cet été atypique qui a interrompu son épanchement.
Maxime pointe le lieu sur la carte.
Quelques recommandations.
Non, ce n'est pas de l'humour.
Maxime aime cette terre où il a trouvé un espace pour sa technicité.
La piste sur laquelle s'élancent petits avions et jet électriques, parfois équipés de caméras embarquées. Ces engins sont souvent taxés de la terminologie de Drône, cette désignantion chagrine Maxime qui la qualifie de "sobriquet". Le sol est damé par une couche d'argile, prélevée un peu plus loin dans un fossé.
Maxime adore présenter "son" domaine.
Point d'herbicide pour cet écologue. Il s'est ingénié à recouvrir le sol pour ne pas être débordé par l'envahissement de l'herbage.
Prêt à envoyer son petit bijou dans l'air saint-parducien.
Et voilà !
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En marge de ma toute petite échappée verte.
Une très belle image d'un chemin rural castiné, il épouse le creuset de la R.D du Raunel et file vers le bas de St Pardoux. Gérard, si avec tes équipiers tu le peux, essaye de conserver ce très beau chemin rural en l'état. Il signe un superbe tableau bucolique comme on en voit fort peu aujourd'hui. Avouez qu'un chemin bitumé, certes plus pratique, perd cet envoûtement champêtre.
Photos Pierre Fabre.
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