Les voeux à Siorac.
SIORAC-en-PÉRIGORD
Didier Roques présente ses voeux. Photo © Bernard Malhache.
Didier Roques, maintenant, est solidement implanté à la mairie de Siorac où il officie depuis 20 mois.
Pour sa seconde cérémonie de vœux, le 10 janvier, les Sioracois sont venus en nombre entourer leurs élus.
Siorac n'a jamais cessé d'être une commune vivante. Au XIXème siècle, Alphonse Capette-Lapleine en fut un animateur dynamique, le XXème a donné à Siorac, des maires bien trempés qui firent avancer la cité. Citons Numa Lavelle, le maire et conseiller général qui interpella le Conseil d'État pour faire changer le nom de la commune et fit substituer en 1923, pour des raisons touristiques, avec un troisième recours, positif, cette fois, Siorac-en-Périgord à Siorac & Fongauffier, mal compris et surtout mal accepté. Le très populaire Amédée Boussac, aviateur pendant la Guerre de 14, qui a tant marqué Siorac, par sa disponibilité citoyenne et sa générosité, Jeanine Conty qui promut la gent féminine sioracoise sur la plus haute marche, et enfin J-Pierre Riehl qui tenait à ce que sa commune retrouve son rayonnement d'antan et son niveau démographique, au dessus du millier d'habitants.
La tâche est donc rude pour Didier, en passant derrière ces personnages. Inévitablement, autant qu'injustement, les citoyens ont tendance à comparer ce qui ne l'est pas. Chacun a ses mérites, ses faiblesses, ses aspirations et ses problèmes. On ne peut comparer Étienne Marcel et Anne Hidalgo.
En ouvrant 2018, constatons que l'année sera, à nouveau félibréenne et les petites mains sioracoises seront sollicitées pour donner à Siorac, avec sa reine républicaine, une image de cité bien vivante.
Notons que cette année sera un gros chantier pour l'école, pour l'enfouissement des réseaux et la sécurisation des routes.
Tout comme J-Bernard Lalue, le 7 janvier, à Monplaisant, Didier exprima des craintes immanentes à la perte de la taxe d'habitation.
Siorac, comme tant d'autres villages, cherche un médecin. Le charme incontestable d'une localité ne suffit plus pour faire venir un praticien de santé, dans un village. Nous ne sommes plus au siècle où les populaires Dr Murat et Boissel, de jour comme de nuit, inlassablement, par sacerdoce, parcouraient à cheval ou à pied les chemins du Périgord, souvent en "oubliant" de percevoir des honoraires.
L'équipe municipale, cette année, se propose d'honorer le nom d'une grande dame, Simone Veil, en cherchant un espace public pour cette personnalité d'exception et, aussi, en devoir de mémoire pour une époque qui fut, hélas, bien plus qu'un affront indélébile à notre culture, à nos valeurs et un renoncement à la civilisation.
En marge de cette cérémonie de voeux, en qualité d'assembleur de ce blog, j'adresse aux amis Sioracois les voeux de circonstance pour ces étapes de 2018, qu'ils sauront accompagner et franchir, je n'en doute pas, dans la solidarité communautaire.
Pierre Fabre. |
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