Les peintres font revivre les personnages historiques.
PAYS de BELVÈS
À l'époque d'Alexandre le Grand, tout comme lors de notre grande Révolution, l'image par la photographie n'existait pas. Heureusement, de grands peintres nous ont transmis, par leur génie artistique, des scènes de l'histoire. La différence entre une peinture et une photographie, sous réserve que celle-ci ne soit pas retouchée, se situe dans la perception de l'artiste. Il peut, éventuellement, s'accorder quelque licence avec la réalité.
Les grands peintres nous font imaginer des scènes historiques. Par la lithographie romantique, le Français Théodore Géricault (1791-1824) nous lègue son "Radeau de la Méduse" ; initialement, son auteur l'avait titré "Scène d'un naufrage". Jacques-Louis-David figea, pour l'histoire, en 1793, "La mort de Marat".
Les rois de France n'avaient, bien entendu, point de photographes. Les peintres se sont appliqués à les pérenniser dans les mémoires comme Jean Fouquet, vers 1450-1455, l'a fait pour Charles VII [1403-1461],
Émilie Didier-Chevallier, ce samedi 9 septembre, dans la salle des Musées de Belvès, nous a fait revivre cette longue historicité des grands peintres face aux grands hommes. Laissons Noëlle Choublier-Grimbert revenir sur cette conférence où Émilie Didier-Chevallier a su, une fois encore, avec brio, passionner son auditoire avec sa promenade historique d'Alexandre à Élisabeth... en glissant quelques pointes d'humour.
Une présidente très... docte...
... mais non, c'était un artifice protocolaire.
Pendant une heure, Émilie Didier-Chevallier, à gauche sur l'image, a su tenir son auditoire en haleine. Noëlle Choublier-Grimbert, à droite, a préparé la logistique de cette conférence.
Un auditoire toujours captivé. Debout, au premier rang, notre ami Jacques Grimbert qui, toujours dans la discrétion, a préparé la tribune et ajusté la sonorisation.
On attend la prochaine conférence... mais il faudra bien se couvrir. Dehors, il fera si froid...
Les Musées de Belvès, association d'actions culturelles, ont recommencé leur cycle de conférences.
Samedi dernier, une trentaine de personnes ont écouté Émilie Didier-Chevallier leur présenter l'apparition et l’apogée du portrait dans la peinture puis sa raréfaction depuis l'invention de la photographie et l'apparition de la peinture non figurative. Le tout était illustré et argumenté grâce à plus d'une quarantaine d’images projetées sur écran.
Ce fut un voyage dans le temps et dans l'espace européen qui nous a séduits.
Pour une prochaine conférence, un thème tout à fait différent va être traité par notre chère conférencière : Le Groenland, un autre genre de voyage !
Noëlle Choublier-Grimbert
Photos Pierre Fabre.
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