
Les fontaines de Belvès mériteraient d'être mieux connues.
Lors de la causerie de vendredi soir, une évidence a surgi. Peu de personnes se sont aventurées à découvrir le petit bijou patrimonial belvésois de ses fontaines. L'impasse, d'où part l'eau vers la fontaine, semble quasiment inconnue.
Pour celles et ceux qui n'ont jamais pris quelques minutes pour s'aventurer vers ce lieu d'où sourd l'eau, ce blog va essayer de donner envie de lui consacrer un instant.
Belvès a la chance d'avoir une équipe d'agents d'entretien de son patrimoine qui, d'une part, est parfaitement compétente et, d'autre part, est motivée. C'est grâce à cette équipe, aux édiles belvésois et aux résidents de l'impasse, que ce tout petit quartier a pu garder son authentique aspect agréable.
Aujourd'hui, le blog vous amène vers ce lieu qui a perdu sa fonctionnalité d'antan. Les machines à laver, au domicile, ont certainement transformé la vie domestique mais, aussi positive que soit cette avancée sociale, elle a brisé ces liens sociétaux, quasiment exclusivement féminins, qui permettaient de nouer des contacts et, lors des salutaires pauses à ces tâches ingrates et fort pénibles, de parler de la vie des familles, de la localité, des problèmes, etc.
Les lavoirs dans les cités ne sont plus, là, que pour témoigner du passé et pour sertir le décor.
Pour arriver dans ce bassin, il a fallu que nos ancêtres aient une excellente maîtrise de la gestion rationnelle de l'eau. Sur l'oppidum belvésois, elle ne coule pas à profusion et il faut l'utiliser à bon escient.
Remontons vers son point de départ.

La petite source, comme une belle prisonnière, est captive derrière sa grille de fer forgé.

La source telle que l'appareil photographique peut la saisir en cette fin de printemps.

Les riveraines de cette source ont demandé au premier-magistrat de faire nettoyer ses abords. C'est, certainement, nécessaire pour éviter que la nature envahisse, par excès, mais reconnaissons que cette voûte est superbe. Laissons les employés communaux s'atteler à leur mission, nous savons qu'ils le feront avec soin, et saluons la diligence qu'ils apportent à leurs chantiers.
Ce travail requiert une attention toute particulière car les sources sont des sanctuaires de vie. L'onomastique des lieux est là pour nous rappeler que bien des sources ont , hélas, disparu... Fonmorte, Fonperdue.

Ici, c'est le bassin intermédiaire, juste au dessus de la buse de la fontaine. On aperçoit l'arrivée d'eau sous la voûte.
Une interdiction qui peut faire sourire et une autre qui invite à la prudence. Rare sont les sources, aujourd'hui, qui échappent à cette indication "eau non potable".
Photos Pierre Fabre.
Ce samedi 10 juin le blog va tourner son regard vers "Le Petit Castang". |
A découvrir aussi
Retour aux articles de la catégorie Prairial 225, 20 mai 2017 -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 232 autres membres