Les chiffres pondérés de l'INSEE.
Ce sont les derniers chiffres de l'INSEE pour l'espace territorial de l'ancien canton de Belvès, celui qui correspond au secteur géographique informel des Terres de Nauze.
Communes |
Population antérieure |
Population dernier chiffre |
Fluctuation |
Carvès |
112 |
106 |
- 5.36 |
Cladech |
91 |
96 |
+ 5.49 |
Doissat |
124 |
114 |
- 8.06 Négative et importante |
Grives |
118 |
137 |
+ 16.1 Très positive |
Larzac |
137 |
135 |
- 1.46 |
Monplaisant |
278 |
280 |
+ 0.72 |
Pays de Belvès |
1526 |
1460 |
- 4.33 Négative et sensible |
Sagelat |
354 |
310 |
- 12.43 Négative et importante |
Ste Foy |
132 |
135 |
+ 2.27 |
St Pardoux & Vielvic |
186 |
209 |
+ 12.37 Très positive |
St Germain-de-Belvès |
143 |
179 |
+ 25.17 Très positive |
Salles-de-Belvès |
76 |
74 |
- 2.63 |
Siorac-en-Périgord |
1015 |
1023 |
+ 0.78 |
Total |
4292 |
4258 |
- 0.79 Légèrement négative |
Image. Père Igor — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32157201
C'est St Germain qui dégage le meilleur résultat positif. Le calme et la salubrité collinaire des reliefs saint-germinois expliquent, peut-être, cet engouement rural.
Ces chiffres sont à prendre avec quelque discernement. Ils font l'objet d'estimations légales.
À partir du XXIème siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Nous sommes loin du chiffre de 2529 habitants, en 1851, pour la seule commune de Belvès, qui n'avait ni Fongalop, ni St Amand dans son périmètre.
Salles comptait 370 habitants en 1846.
L'exode rural qui a vidé nos campagnes, à la charnière du Second Empire et de la renaissance de la République, s'explique par la surpopulation d'espaces ruraux dépourvus d'offres d'emplois pérennes, l'attirance des pôles industriels, l'arrivée du chemin de fer, les conséquences démographiques des guerres et, dans une mesure non négligeable, par la disparition du vignoble ravagé par le phylloxéra.
On peut considérer que, depuis 1962, les chiffres de cette ruralité, qui sont en recul, n'ont pas connu d'oscillation globale majeure.
Tout en étant dans des limites modestes, Monplaisant, St Germain, St Pardoux et Grives s'en tirent plutôt bien grâce, notamment, au mitage qui éloigne certains résidents du coeur de Belvès. Belvès, même en s'appuyant sur des lieux-dits grandement recherchés, Pesset et Palou, et la route de Monpazier, a du mal à éviter certains départs vers les communes diffuses où l'espace est plus ouvert. Le recul de Sagelat interpelle car on n'a jamais vu autant de résidences nouvelles s'ériger mais cela ne se traduit pas, et la courbe s'avère descendante.
Siorac jouit, naturellement, de son site idéal pour le commerce, les voies de communication et de l'impact positif de ses forces vives, mais n'a cependant progressé que d'une manière infinitésimale. Cette commune demeure, cependant, encore loin d'atteindre les niveaux de ses trois grands voisins.
Chez nos voisins du second cercle, on peut remarquer le petit fléchissement du Coux qui passe de 1231 à 1214 habitants. Orliac, avec 61 habitants, gagne 6 habitants... ce qui est bon pour cette toute modeste entité. La plus modeste commune du département, St Cassien, dans le Monpaziérois, chute pour sa part de 31 à 26 habitants.
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