Terres de Nauze

Les anniversaires de ce 4 mars

 

Monique

 

 

Aujourd'hui, 4 mars, Monique, ma cousine germaine, constate que cet infatigable curseur a, une fois encore, ciblé un jalon. Ce n'est pas si terrible, il en reste bien d'autres, pour l'heure, virtuels ! Monique vit le jour dans le Vexin, dans des conditions difficiles. La guerre avait pilonné la demeure familiale. René-Paul, mon inoubliable oncle, son géniteur, quelque part, comme Lantier de Zola, sillonnait l'axe de Paris au Havre. Il découvrit avec effroi, à l'un de ses retours d'évolution, que tout était à refaire. Dans cette renaissance, Ida, ma tante, choisit ce 4 mars, pour donner la vie à une petite poupée qui arriva 362 jours après Françoise, son aînée.

 

Monique découvrit, seulement dans sa préadolescence, le pays de ses ancêtres paternels et, pendant les années de sa jeunesse, se plaisait à venir dans ce Périgord où elle passa bien des moments agréables. À Mantes, elle étaya sa vie active, épousa Jean -dit Albert- un érudit Cannois, au lointain lignage transalpin. Il donna cet accent délicieux à son foyer. Monique et Albert optèrent à la première occasion, pour une fixation méditerranéenne proche de la Croisette et l'éloignement fit que les pérégrinations vers le Périgord, s'espacèrent.

 

L'éloignement ne chasse nullement le ressourcement familial  et je lui adresse tous mes vœux pour son anniversaire.

 

 

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Remontons légèrement le temps.

 

Que se passait-il dans les airs, le 4 mars 1942 ?

 

 

Pierre Marty

Le raid aérien britannique, des 3  et 4 mars, contre les usines Renault de Billancourt, n'avait pas délogé l'envahisseur  mais, hélas, avait fait 623 morts.

Bien loin du bruit de cet assaut britannique, une cigogne cherchait peut-être la Perrière à Belvès mais préféra faire escale sur les vieux murs de l'hôpital local et là, Pierre ouvrit une fratrie qui, au fil des ans, devint triangulaire.

 

 

Pierre, brillant écolier belvésois, partit des hauteurs de la vieille école communale et pour préparer son admission en sixième, il fila dans le sillon "nauzérois" avec son cousin Christian. Plus tard, celui-ci, pour le plus grand plaisir de son lectorat, devint une fine plume. Pierre, après son passage en haut des remparts, complété d'un prolongement sarladais, non pas béotien mais à La Boétie, puis en faculté, amorça une brillante carrière au cœur du pays francilien.

 

L'amour du pays natal, comme pour l'insurgé de Jules Vallès, le rappela dans ces "pechs" où il a pris le temps d'observer, d'écouter et même d'assister, bénévolement, bien sûr, par la consistance de son savoir scientifique,  les jeunes élèves qui ont apprécié l'opération "Coup de pouce". Pierre, c'est aussi un des choristes de l'Ensemble vocal de Belvès. Passionné par le castrum de Belvès et sa riche historicité, il prend une part active à  la logistique de l'A.B.C [association belvésoise culturelle] qui est merveilleusement pilotée par Michel Ribette.

 

Retraité, peut-être, passionné certainement, Pierre sait donner à cette vie active qu'il passe sur sa colline de Pesset, sur les Hauts de Vaurez, un relief qui entretient sa vivacité.

 

Avec tout le lectorat, disons "bon anniversaire Pierre".



04/03/2020
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