Le Valech toujours à la peine.
GRIVES & CARVÈS
Je rappelle, pour la énième fois, que je me refuse à appeler ce cours d'eau qui s'échappe de St Laurent-la-Vallée à Siorac, La Vallée. Cet hydronyme n'est qu'une regrettable dérive orthographique qui s'imposa du XIXème au XXème siècles. Elle prive ce creuset du nom bien précis de Valech, c'est-à-dire talweg humide, et donne une terminologie d'une banalité vide de sens à ce lien hydrographique. |
Le Valech, ruisseau hélas intermittent depuis bien plus d'un 1/2 siècle, a bien du mal à amener ses ondes ponctuelles vers la Nauze.
Depuis le début juillet 2016, il est à sec sur une partie majeure de son cours.
Depuis une quinzaine de jours, il coule à nouveau sur son segment supérieur mais ne réussit pas à atteindre sa confluence, avec son affluent le Neufond.
Grives, le lit du Valech, certes, est à nouveau parcouru de ses ondes collinaires mais, à 3 Km en aval, il disparaît.
Ici, au Cambou, commune de Carvès, le lit du Valech, ce 19 février 2017, est toujours totalement anhydre.
We know the value of water only when the well is dry.
Nous ne connaissons la valeur de l'eau que lorsque le puits est sec. Proverbe anglais
Photos Pierre Fabre.
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Demain, le blog reviendra sur l'épopée du chemin de fer départemental qui, de 1912 à 1934, relia la gare de Villefranche-du-Périgord à Sarlat, en remontant le cours supérieur de la Lémance, en suivant la Lousse et le Céou, en traversant la Dordogne et, enfin, atteignait la bonne ville de la Boétie en remontant le sillon de la Cuze.
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