La grivoiserie plutôt féministe.
PAYS de BELVÈS
Samedi 18 février, l'heure de "Tout conte fée" était prévue à 15 h. 15h02, fustigeant le traditionnel 1/4 d'heure d'attente, le président des Musées de Belvès, Christian Roussel, salue le cercle de l'auditoire et présente les conteurs.
Sous la tour de l'auditeur, l'auditoire était presque confidentiel. Ce samedi d'hiver, printanier avant l'heure, incitait plus à la promenade qu'au "confinement" dans une salle.
Catherine, sans faiblir, se sortit de l'écheveau empêtré de ses personnages.
Jean-Claude a su nous présenter, avec humour, la finesse de l'audit informel d'un évêque visitant la cure d'un brave abbé de campagne.
Eh oui, dans la construction des contes, les architectes de jadis, à quelques exceptions près, avaient la faiblesse de privilégier le rôle de la puissance masculine s'imposant face à la grâce féminine. Ces conteurs ont su balayer cette approche latine et inverser, avec brio, la scénographie. Pour nos conteurs, la grivoiserie se dégage de poncifs primaires, stupides... et vulgaires.
Ils ont tenu, sans pause, plus d'une heure, en ébranlant des théories et en donnant à la féminité, un rôle quasiment "conquérant".
Photos Pierre Fabre.
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