Terres de Nauze

 SAGELAT

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Juste avant le salut de l'ensemble de la Troupe de Sagelat. Photo Pierre Fabre

Non, vous ne croisez pas, à chaque instant, un triskaidecagone ; mais, au fait, qu'est-ce que c'est ! Si l'on cherche le sens littéral de cette terminologie, on trouve un polygone à 13 côtés. Avouez que ce genre de figure géométrique n'est pas tout à fait courant. Si l'on s'autorise une métaphore théâtrale, on peut imaginer une escouade scénique de 13 personnages.

Ce triskaidecagone a fait mourir de rire, ce vendredi soir du 1^er février, le public, à la salle du foyer rural sagelacois archi-comble, en interprétant des sketchs qui sauraient dérider les plus grincheux.

Ne vous attendez pas à ce qu'aujourd'hui, je vous en dise davantage. Il ne faut pas hypothéquer la découverte du public qui, le 9 février, en matinée à 15 heures et en soirée à 20h30, viendra prendre sa provision de bonne humeur.

Tout ce que l'on peut dire, c'est que les comédiens ont tous été brillants et ont joué leur rôle à merveille ; et, l'on serait bien en peine de dire qui émerge le plus de cette qualité artistique. Soulignons que ce spectacle s'obtient après des heures et des heures de préhension des textes et après bien des ajustements et répétitions, pour savoir être à la hauteur, pour paraître le plus naturel dans ces rôles qui, pour un comédien, requièrent des aptitudes... sportives. 

Je n'en dirai pas plus aujourd'hui ; attendez lundi 11 février pour un retour sur ces Courts Courteline.

À titre personnel, je réitère mes plus chaleureuses félicitations à tous les comédiens qui, pendant deux grosses heures, ont fait vibrer le public. Autorisons-nous une mention particulière pour la mise en scène de Pierre Castets,  le pilote de l'avion qui est resté au sol, le public qui a vu le spectacle, comprendra. Remercions, aussi, Dominique et Sylvain Garrouty, les hommes de l'ombre, qui ont donné le son et la lumière et les partenaires qui ont aidé par des prêts de costumes et la création des beaux décors.