Le repas du Barry
PAYS de BELVÈS
Le barry, au pluriel, en francisant le toponyme, on écrit les barris, sont de vieux chemins ou des lieudits à l'extérieur des remparts d'une cité. Les barris sont des terminologies occitanes fréquentes dans les Cévennes ou le Limousin. On en trouve cependant, ailleurs, un peu partout dans la France méridionale et même en dehors de notre vieille France. Ces barris étaient, en général, des espaces escarpés ou des voies pentues. Ces liens accédaient à des périmètres qui, comme à Belvès, n'étaient pas tout à fait au faîte de l'émergence collinaire où ils étaient implantés, ou parce que, comme à Périgueux, ils étaient la rampe d'accès à l'oppidum.
Les barris, bien entendu, à l'époque moyenâgeuse étaient plutôt des résidences de manants que de seigneurs. Là, on n'était pas à l'abri sécuritaire des remparts. Depuis, les choses ont bien changé et dans certains barris, on a vu s'ériger de superbes demeures et certaines étaient même plutôt cossues.
Évitons de rapprocher les barris du personnage historique de Jeanne du Barry (1743 - 1793) qui, au moment d'être décapitée, aurait dit à celui qui devait la conduire de vie à trépas, "Encore un moment, monsieur le bourreau". Histoire ou légende! Qu'il me soit permis de vous dire que je n'en sais fichtrement rien ; cependant, si cette citation n'était pas une légende, elle serait un très pénétrant, "coupant" et spirituel trait d'humour.
Notons que les barris sont bien antérieurs à l'existence de cette femme controversée.
Notons que les barris sont bien antérieurs à l'existence de cette femme controversée.
Ces lieux sont souvent conviviaux et leurs résidents savent maintenir une qualité de vie de quartier.
Notre ami Alain Eymet qui, ce samedi 1er juillet, était un convive de ce repas des "Barriens" et de leurs invités. En quelques mots, il nous décrit cette soirée.
Temps maussade mais ambiance chaleureuse. Une quarantaine d'adultes et enfants sont venus à cette "fête" du quartier du Barris, les bras chargés "d'entrées", viandes à griller et, bien sûr, les desserts sans oublier l'apéritif et les boissons. Cette fête se renouvellera l'année prochaine, le premier samedi de juillet.
Temps maussade mais ambiance chaleureuse. Une quarantaine d'adultes et enfants sont venus à cette "fête" du quartier du Barris, les bras chargés "d'entrées", viandes à griller et, bien sûr, les desserts sans oublier l'apéritif et les boissons. Cette fête se renouvellera l'année prochaine, le premier samedi de juillet.
Les "Barriens" et leurs invités préparent le repas.
La cheville ouvrière de Terre en Vert est ici, chez elle.
Le Barry est un bel escarpement mais pour les invités du Terriol, ils sont presque en plaine.
Une table particulièrement alléchante.
Bonjour "Zézette".
Les "Barriens" avaient, aussi, invité les "Marcillacois".
Photos Alain Eymet.
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