Terres de Nauze

26/9. Le patrimoine vu d'une citadelle verte entrée en Résistance

 

 

La résistance verte accueillie à Fayrac 

 

La citadelle de Fayrac, qui compte plus de six siècles d'histoire, a connu bien des péripéties et celle de notre temps n'est qu'une petite pellicule sur ce superbe oppidum où le vert s'impose.

Il paraît plutôt inhabituel, presque singulier, de voir les châtelains côtoyer le peuple en fronde. C'est une résistance verte. Elle est devenue une constante depuis que les décideurs du saccage d'un des plus beaux sites du Périgord, ont décidé de s'en prendre à ce patrimoine qui devrait réunir tous les citoyens conscients que personne n'est propriétaire de la terre ; et, selon le vieil adage universel, souvent attribué à la légère à Saint Exupéry, "Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants".

Fayrac, vieille demeure privée, normalement, on n'a pas le plaisir de l'approcher, pour le dimanche du patrimoine, ouvrait grandes les portes de ses espaces, pour le plus grand plaisir des visiteurs et ceux-ci ont dû atteindre allègrement le millier.

À Fayrac, ce 16 septembre, superbe journée d'une fin d'été, il est venu des gens profitant de l'aubaine de l'ouverture des portes… certainement.  Aussi respectables que soient ces personnes qui ont voulu jouir de ce site, l'espace d'une visite, qu'il soit permis de saluer émotionnellement les autres, celles dont le cœur saigne. Des hauteurs fayracoises, elles ont voulu, pour cette journée patrimoniale, une ultime fois, voir, au piédroit de cette demeure qui n'a plus rien d'un lieu  guerrier de surveillance moyenâgeux, la nature vivante avant qu'elle ne soit outrageusement pillée.

 

Pour ma part, je vivais cette vénération à la nature comme cette scène imaginée par René Clément dans "La bataille du rail", film de 1946, quand les mécaniciens faisaient siffler leurs locomotives, en hommage à leurs collègues fusillés par la barbarie nazie. Cette scène de synthèse jaillissait, certes, de l'imagination émotionnelle mais, ô combien, elle a traduit la foi résistante de ces cheminots frondeurs, spectateurs impuissants de combien d'actes de sape de la civilisation.

 

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Fayrac, un lieu magique 

 

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Philippe d'Eaubonne, le maître de céans, qui a ouvert ses portes pour le patrimoine 

 

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Kléber Rossillon et Ph d'Eaubonne

 

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Daniel Doublier et Alain Grenaille

 

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Kléber Rossillon interviewé par Bruno Ardoin avec pour caméraman mon ami Pascal Tinon 

  

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 L'optimisme n'est  pas ou rendez-vous

 

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Pas très complimenteur ! 

 

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Une belle porte

 

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Hélas, les buis  ont été interpellés par l'adversité

 

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Non, nous ne sommes pas dans un parcours d'hommage du Che mais bien à Fayrac !

 

  

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Une supplique sur l'autre rive

 

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Beynac... quelle image !

 

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Un enfant de ce pays qui aime ce pays.

 

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Pendant la conférence de presse

 

 

Photos Pierre Fabre 

 



26/09/2018
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