Terres de Nauze

Le monde apicole en émoi

 

Sylvie Braud dont nous connaissons tous, l'attachement à la cause des abeilles,  aujourd'hui, se place en lanceur d'alerte pour aller au secours de ces travailleuses de la Nature, absolument indispensables à la vie végétale.  

 

 

 

 

Sylvie Braud (2)

 

 

 

 

 

 

 

Cette alerte est parvenue au blog par le truchement de Bernard Malhache qui, aujourd'hui, profondément blessé par un propos franchement désagréable et, à mon avis, totalement contraire au riche esprit de contribution de Bernard, a déclaré se retirer du blog.

Je ne pense pas qu'il sera facile de le faire revenir après une pareille blessure.

En attendant, portons-nous solidaires de nos amies les abeilles encore et toujours menacées.

 

 

 

 Les pesticides mettent en danger les bébés abeilles - Le Point

 

Les pesticides menacent les bébés abeilles.

Image "Le Point"

 

___________

 

C’est complètement INSENSÉ.

 

Le gouvernement est à deux doigts d’autoriser un nouveau bombardement chimique contre les abeilles.

 

 

 

 

Si nous ne faisons rien, il s’apprête à voter un décret autorisant dès l’automne, le retour d’un pesticide massacreur d’abeillesles néonicotinoïdes — qui était pourtant INTERDIT depuis 2018 !!!

Et il y a plus incroyable encore : c’est à la demande de l’industrie du sucre que notre gouvernement veut prendre cette décision FOLLE…

Vous avez bien lu !

En plein été, sans le moindre écho médiatique, les politiques veulent donner un coup de pouce à l’industrie du sucre, facteur de surpoids et de diabète, au détriment des abeilles et des autres pollinisateurs…

On marche sur la tête !!

Si nous les laissons faire, la catastrophe écologique qui en découlera sera sans précédent.

  • Faut-il leur rappeler que les abeilles assurent 80 % de la pollinisation et donc de la reproduction des plantes à fleurs !?
  • Faut-il leur rappeler le rôle des abeilles dans notre propre chaîne alimentaire : près de 40 % de nos ressources alimentaires (fruits, légumes, oléagineux... ) dépendent de cette action fécondatrice des insectes dont les abeilles.
  • Faut-il ENCORE leur rappeler que les néonicotinoïdes s’attaquent au système nerveux des abeilles, et que le résultat de leur utilisation est qu’en trente ans, ce sont plus de 75 % des insectes volants qui ont disparu.
  • Le plus aberrant est que ces pesticides ont été INTERDITS en septembre 2018, après des années de combat entre les défenseurs des abeilles et les multinationales de « l’agri-business ».

    A l’époque, le Président de la République en personne s’en est félicité publiquement :

    « La France est le premier pays à interdire tous les néonicotinoïdes pour sauver les pollinisateurs »

    Aucune alternative ????

    C’est toujours le même argument qui est utilisé depuis des années pour favoriser l’immobilisme, et maintenant le retour en arrière.

    Mais C’EST TOTALEMENT FAUX !

    Bien sûr qu’il existe des alternatives au tout-pesticides !

    Tous les jours, des associations, des agriculteurs, des chercheurs, mettent en œuvre des pratiques et des méthodes qui permettent de s’affranchir de l’agrochimie et mettre en place une agriculture favorable aux pollinisateurs :

    • En plantant des arbres, qui hébergent la faune locale, améliorant ainsi la biodiversité.

    Ils sont particulièrement importants pour les pollinisateurs, qui s’alimentent dans leurs fleurs et offrent un habitat pour les abeilles. Ils créent un environnement favorable, protégé de la pluie et de la chaleur.

    • Grâce à une agriculture de petites parcelles et de « paysages mosaïques».

    En diminuant la taille des parcelles, on augmente les zones d’interface entre deux cultures. Ces  bordures peuvent être constituées de haies, de talus ou de bandes enherbées et fleuries. Elles forment des corridors écologiques qui favorisent le déplacement des pollinisateurs et leur abondance.

    • Avec des rotations longues et diversifiées:

    Allonger et diversifier les rotations limite le développement des bioagresseurs, tout en intégrant des cultures favorables aux pollinisateurs comme le sarrasin, la caméline, le lin ou le tournesol, des cultures intermédiaires mellifères ou des couverts de légumineuses (trèfles, luzerne, sainfoin, lupin, féverole, etc.) et des prairies, nécessaires pour régénérer les sols.[1]

    Etc.

    Bien sûr, cela suppose de changer de logiciel.

    D’en finir avec le toujours plus comme seul critère et de considérer l’importance du VIVANT dans son ensemble.

    Si nous ne bougeons pas, les catastrophes vont s’enchaîner

    Face au coup d’état contre la Nature qui se prépare, montrons-leur que nous sommes déterminés ! 

    Les engagements pris doivent être tenus !

    Il faut en finir avec les produits chimiques qui martyrisent la nature, massacrent les abeilles et nous rendent malades.
     

    Rendez-vous sur le site de Terre-en-Vert pour signer une pétition

 

 

 

Merci à Terre en Vert pour cette alerte ainsi qu'à Michel Ribette pour les légendes des images que je viens de retirer à la demande de Bernard Malhache, c'est bien dommage, elles étaient superbes. Merci aux abeilles qui contribuent à la vie végétale indispensable à la vie animale. 

 



24/08/2020
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