Terres de Nauze

Le jour où la pluie viendra.

 

LE COUX & BIGAROQUE-MOUZENS

SIORAC-en-PÉRIGORD / MONPLAISANT

 

Non, indépendamment du titre, il ne s'agit pas, aujourd'hui, d'évoquer l'œuvre musicale de Gilbert Bécaud.

 

Il est certain que lorsque la pluie viendra, nous, les perpétuels insatisfaits, serons nombreux à pester contre cette bienfaitrice !

 

Dans la semaine, Fr 3 Périgords a parlé du tarissement ponctuel de nos cours d'eau et a pris en exemple le Salembre, affluent de la R.D de l'Isle. Ce ruisseau équivalent, en longueur et importance du bassin, à la Nauze, est entièrement à sec. Notre vaillante Nauze, elle, tient mais ses adjacents sont plus qu'à la peine. 

 

 

L'été 2019 a été particulièrement chaud et sec. Cette sècheresse, bien entendu s'observe tant au niveau de notre fleuve qu'à celui de ses tributaires. 

Depuis que le fleuve est jalonné de barrages, son niveau est pondéré par les délestages de ceux-ci mais, après un été aussi sec, les ressources s'épuisent.

  

 

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Le lit de la Dordogne photographié à Roquelong. Les rochers qui surgissent sur la rive concave ne sont plus recouverts d'eau. Le fleuve s'écoule dans l'étroitesse de son chenal.

 

 

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On a vu la Dordogne légèrement plus basse. Ici, en amont du pont dit de Siorac, parfois le lit est à sec sur la rive convexe. Ce n'est pas le cas, cette année.

Les fantaisies des fleuves font que leurs ondes cheminent à leur gré. C'est néanmoins toujours du côté de Siorac, rive concave, que l'écoulement garde le plus de puissance.

 

 

 

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Avant l'implant de l'échelle limnimétrique, les couronnes des piles constituaient le point d'observation de l'étiage. Le niveau est certainement bas, voire très bas, cependant on a cependant connu plus bas. Il serait intéressant d'avoir le témoignage d'un observateur de l'étiage de 1949.

 

 

La reddition du Raunel

 

 

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Le Raunel tarit rarement. Il a fait de la résistance jusqu'aux derniers jours d'août. Les premiers jours de septembre, le goutte à goutte s'est arrêté. Sous le micro-tunnel de Raunel, à 300 mètres de la confluence avec la Nauze, çà et là, on peut encore voir dans quelques trous ombragés, d'ultimes flaques. La semaine prochaine, il n'en restera rien.

 

 

 

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Un cours d'eau à sec, c'est une forêt sans sous-bois.

 

 

Photos, 5 septembre 2019, Pierre Fabre

 

 

 

 

Demain : Parlons un peu de ce double Appel des 400.



07/09/2019
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