Le fil rouge de Bernard Malhache. Salut les copains !
Bernard Malhache, en extrayant des images d'archives du lycée belvésois, me permet de retrouver un collectif de condisciples. Les plus jeunes sont nés en 1946, le plus âgé doit être né en 1943. Interne, il était le suiveur du groupe et, sur la touche, était leur plus fervent supporter.
P.F
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Quelques mots sur ces sportifs réunis par cette image qui peut dater de 1959.
Que sont-ils devenus ? Sans prendre de risque, on peut dire qu'ils ont rejoint le club des retraités mais ils ont eu des parcours bien différents dans la vie active. On peut tout de même dire qu'ils honorent, par leur présence dans la vie courante, le vieil établissement scolaire des remparts belvésois.
J'ai traîné mes fonds de culotte avec eux, dans la même classe qu'eux, à l'exception de Jean-Louis Vert qui était une ou deux classes au-dessus de nous.
Une précision. Ayant autant d'affinité pour le sport qu'une paire de tenailles pour la natation, je n'ai aucun souvenir à raconter sur leur collectif.
Suivons le listage de ces adolescents [ils ont bien vieilli] :
Jacques Giffault, Belvésois, magistrat honoraire, alterna de la magistrature assise à la magistrature debout. Rappelons que les magistrats du Ministère public, sont désignés ainsi parce qu'aux audiences auxquelles ils assistent, ils prennent la parole debout. Les juges restent assis d'où l'expression "Magistrature assise" ou encore "Magistrats du siège". Jacques partage son temps entre le bassin provençal du Comtat Venaissin et nos reliefs collinaires.
Christian Jach, Bézenacois, fit carrière dans la banque à Sarlat.
Raymond Ribette, Belvésois, à l'époque Vaurézien, repreneur de l'activité commerciale familiale, pôle vaurézien produits pétroliers, garage et point commercial pêche-nature. Il a apporté une touche de mécénat aux Sangliers de Belvès.
Max Simonelli, à l'époque Sauveterrien, devint kinésithérapeute-ostéopathe à Monsempron-Libos. Merci Max pour avoir rétabli mes mouvements dorsaux juste avant d'avoir pris ta retraite. Je pense avoir eu recours à une demi-douzaine de kinésithérapeutes mais, à mon avis, ce fut Max qui surpassa tous les autres. Est-ce que la kinésithérapie établit des liens avec l'amitié, la confiance et la psychologie... je ne saurais l'affirmer... quoi que !
Claude Veyssy, Cadunien. Il fut exploitant agricole dans ces reliefs sylvestres du Bélingou, ruisseau adjacent de la Dordogne. Claude monta, pendant bien des années, sur les planches caduciennes pour le plus grand plaisir de ses concitoyens.
Jean-Louis Vert est notre aîné d'environ 2 ans. Laroquois et donc interne aux Remparts, il se plaisait à suivre ses cadets lors de leurs pérégrinations pour les rencontres avec des équipes d'autres collèges et lycées. Jean-Louis fit carrière tout d'abord à la Caisse des retraites de la S.N.C.F, alors rue du Château Landon à Paris, et pour éviter la migration de la caisse à Marseille et rester à Paris, opta pour la direction du Fret, rue de Saussure.
Alain Geneste, Cypriote, mais fier de ses racines maternelles sioracoises, famille Bodin, après une carrière militaire, qui l'a conduit en Allemagne, est devenu conseiller en gestion privé en région bordelaise.
Jean-Jacques Boissel, également Cypriote, migra à Périgueux et consacra sa vie active à l'E.D.F.
Didier Lamouroux, Dommois, devint Dyonisien, les Dyonisiens habitent Saint Denis, on est dyonisien au nord de Paris mais également tout près de Libourne à St Denis-de-Pile, là où Didier managea une entreprise de tonnellerie. Didier, en 2006, me confia "rien ne vaut notre pays natal". Nostalgie quand tu nous tiens !
Pierre Gallon, Urvalais par son enfance, comme notre condisciple sauveterrien, accéda à la kinésithérapie. C'est à Bergerac qu'il remit en forme sa patientèle.
Jean-Pierre Genestal, également Cypriote par son enfance mais son domicile était plus proche de Meyrals que de la cité du Dr Boissel. Jean-Pierre travailla dans l'immobilier.
Gérard Audivert, Couxois, a toujours eu une affinité avec la vie sportive. Sa carrière à la Poste, à l'époque on disait les P.T.T, lui a permis de se glisser dans la vie de l'A.S.P.T.T pétrocorienne.
Lucien Joinel, un autre Bézenacois, dont le patronyme est évocateur dans le milieu rugbystique. Sarladais dans vie active du secteur tertiaire alimentaire il continue d'avoir un regard "nauzerois" puisqu'il est, aujourd'hui, un adepte du golf de Lolivarie.
P.F
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