Bruno Marty, qui n'est pas parti de l'Hexagone vers ses terres lointaines polynésiennes, pour ne pas manquer à son devoir électoral d'avril et mai, a profité de la "mauvaise saison" pour aller surprendre la vie de la Dordogne, pendant sa vie hivernale. Force est d'admettre que pour lui, comme pour toutes celles et tous ceux qui l'aiment, elle est tout aussi grandiose que par les belles journées estivales.
La Dordogne en hiver
Reportage photographique © Bruno Marty
Bruno Marty, qui n'est pas parti de l'Hexagone vers ses terres lointaines polynésiennes, pour ne pas manquer à son devoir électoral d'avril et mai, a profité de la "mauvaise saison" pour aller surprendre la vie de la Dordogne, pendant sa vie hivernale. Force est d'admettre que pour lui, comme pour toutes celles et tous ceux qui l'aiment, elle est tout aussi grandiose que par les belles journées estivales.
P.F
Nous sommes ici, à la pointe occidentale de la commune de Siorac, tout près du Buisson, là où le ruisseau de Brande rejoint la Dordogne. Les autochtones, parfois, désignent ce lieudit de Brande des Cuves. La couasne est gelée. On aperçoit des points de glace. Photo © Bruno Marty
Ici, nous sommes sur le bord de la Dordogne et Bruno a volontairement brisé la glace pour sa prise de vue. Le soleil joue avec les cristaux de glace, ce qui nous donne cette superbe image où cohabitent l'eau glacée et la végétation captive. Photo © Bruno Marty
Le haut niveau de la Dordogne, au pont de Vic, où le fleuve ne peut se contenter de son lit naturel. Les berges recouvertes se prêtent à des nuances de couleurs et d'ombre. Photo © Bruno Marty
Toujours dans la proximité du pont de Vic, la Dordogne ceinture une île bien détachée des berges. Photo © Bruno Marty
La couasne après le dégel. L'eau devient le miroir naturel des arbres qui meublent l'espace aquatique. Photo © Bruno Marty
Nous sommes dans un décor qui s'approche d'une "Louisiane périgordine". On se croirait dans le "bayou" d'Outre-Atlantique des Acadiens. Photo © Bruno Marty
Bruno a surpris et dérangé un ragondin traversant la couasne. Ce rongeur, plutôt sympathique à observer, hélas, menace fortement notre éco-système et compromet gravement la stabilité des berges de nos cours d'eau.
Originaire d'Amérique du Sud, le ragondin a été importé au XIXe siècle, pour la pelleterie. Les populations actuelles sont issues d'échappées d'élevage ou de lâchers volontaires. Le rongeur s'est installé durablement dans 70 départements français et commence à coloniser d'autres pays européens. Ce rongeur des zones humides craint les hivers froids car sa queue, très sensible, peut geler et entraîner la gangrène, puis la mort. Photo © Bruno Marty
Le pont dit de Siorac avec son échelle des crues. Elle indiquait, le jour de la prise de vue, un mètre au dessus du niveau de référence. Le chenal, aux eaux bien intermittentes, est bien alimenté par le débit du fleuve, en hiver. Il va s'assécher quand la première longue période de basses eaux va le tarir. Photo © Bruno Marty
Une toute petite couasne de l'espace territorial couxois, juste en amont du pont, côté Mouzens. On y voit un micro-îlot. Photo © Bruno Marty
En aval du pont, la flore bien verte recouverte par les eaux, donne les nuances des couleurs aquatiques. Photo © Bruno Marty
Fayrac, depuis 1827, a perdu son rang de commune et, depuis 1973, n'est plus qu'un lieudit castelnaudézien de la commune de Castelnaud-la-Chapelle. C'est toujours un sanctuaire de vie de cette vallée de la Dordogne, pour l'heure encore protégé de l'envahissement majeur. Si l'exécutif départemental impose son schéma de l'évitement de Beynac, par la rive gauche, pourraient poindre, dans quelques temps, des heures bien tristes pour cet environnement menacé.
La Dordogne s'écarte un peu de son lit pour atteindre les prés adjacents. Photo © Bruno Marty
Toujours à Fayrac, un panneau indiquant la réserve de pêche attire l'attention sur un des arbres atteints par le débordement de la Dordogne. Photo © Bruno Marty
Quittons la berge fayracoise, largement noyée, et attendons le paisible retour de notre fleuve dans son lit. Photo © Bruno Marty
Adressons un grand merci à Bruno.
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