La Couze, une naissance aussi plurielle que difficile (volet n° 3/3).
Bouillac s'ouvre à la Couze.
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Nous voici à Champ de Rivière et nous venons de rentrer en terre bouillacoise. Cette superbe grotte, sur la rive droite, ne présente pas d'intérêt spéléologique majeur. Elle a, tout simplement, servi d'abri. Comme toutes les grottes, elle a posé bien des interrogations curieuses aux promeneurs.
Photo Pierre Fabre
Pendant une semaine, tout au plus, pour cette saison depuis l'automne, le pont de Bouillac a vu passer un petit écoulement de la Couze.
Photo Pierre Fabre
Nous sommes dans le goulet sous Astor et Fargues de Caze et là, dans un roncier, une petite renaissance de la Couze se précise.
Photo Pierre Fabre
L'eau sort du roncier et va...
Photo Pierre Fabre
... rejoindre un bien modeste affluent sous Fargues de Caze
Photo Pierre Fabre
Cela n'est pas le Mississippi, ni le Danube mais notre Couze qui, vaillamment, va suivre son destin.
Photo Pierre Fabre
Sous Fargues de Caze
Photo Pierre Fabre
Tout près de là, la Couze va atteindre St Avit-Rivière et s'élancer vers Montferrand, honorer son chapelet de moulins, arroser le pied de Ste Croix, laisser St Avit-Sénieur sur ses hauteurs, regarder Beaumont, qui la toise d'un peu haut, et admirer l'oppidum castral de Bannes. Il lui restera à saluer Bayac et, enfin, à alimenter le Moulin de la Rouzigue, pièce patrimoniale, aujourd'hui fleuron du pays lindois. Là, elle se confondra avec notre fleuve en ayant rempli sa mission.
Photo Pierre Fabre
D'aucuns ont pu remarquer que, comme pour le Dropt, ces attentions se sont volontairement arrêtées au moment où ces cours d'eau prennent vie. Je laisse à d'autres, bien plus compétents que moi, la mise en relief de ces parcours aquatiques. Je radote, certainement, mais ces ressassements ont pour but de souligner combien la vie aquatique est fragile. Des cours d'eau, hélas, tarissent, d'autres ne parviennent plus à atteindre leur but ; le Colorado, en Amérique du Nord, en est l'exemple le plus significatif. Ces présences vivantes supportent nos vies, ne l'oublions pas ! Avant de clore ce regard sur "la Couze, une naissance aussi plurielle que difficile" je voudrais rappeler que cette recherche sourcière, je l'ai menée en pensant au lointain enracinement d'une branche de mes aïeux. Je destine aussi ce papier à d'autres, Dany et Alain, ainsi qu'à mes condisciples Raymond, Jean-Louis, mes respects mon colonel, Gérard, en ayant, aussi, une pensée pour Pierre qui nous a quittés et, surtout, à toutes celles et à tous ceux, ils se reconnaitront, qui n'ont qu'une seule souveraine, la Nature. |
Épilogue
La mission que la nature a assigné à la Couze est accomplie.
Image cartesfrance.fr
Si ces volets hydrographiques ne vous ont pas trop lassés... tant mieux ! Si vous pensez qu'il faut s'intéresser à nos petits cours d'eau car, comme le dit le vieil adage, ils font les grandes rivières, donnez leur un petit clic sur "j'aime", leurs riverains vous en sauront gré. Le nombre de clics indiquera s'il paraît souhaitable ou inopportun de jeter un regard sur les Hauts de Lémance.
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