Le lundi de Pentecôte, c'était l'auberge espagnole
PAYS de BELVÈS
Celles et ceux qui prennent le train savent que, parfois, ceux-ci peuvent ne pas être à l'heure ; et d'aucuns, oubliant qu'une écrasante majorité de flux, elle, est bien à l'heure, se plaisent, sans avoir la moindre notion des causes, de commenter les retards et les perturbations.
Ce blog, lui, n'est pas toujours à l'heure, c'est dû à la saturation de l'actualité... et à la faiblesse de l'assembleur. C'est le cas, aujourd'hui, en revenant sur l'auberge espagnole du 10 juin, lundi de Pentecôte. Ce lundi jouissait plus de conditions de la fraîcheur des Asturies que d'un printemps andalou.
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Origine
Le sens indiqué, l'original vient de la mauvaise réputation qui, dès le XVIIIe siècle, était faite par les voyageurs étrangers aux auberges espagnoles où il était conseillé aux visiteurs, s'ils voulaient manger à leur faim, d'amener eux-mêmes de quoi se sustenter et se désaltérer, soit parce que l'auberge offrait le gîte mais pas le couvert, soit parce que la qualité et la quantité de ce qui leur y était servi étaient très critiquables.
Mais un nouveau sens de cette expression est apparu assez récemment, et on lui donne d'autres explications possibles, éventuellement complémentaires :
- chacun amenant son repas, on trouvait dans l'auberge, une grande variété de nourritures ;
- une faune très variée fréquentait les auberges placées sur le chemin du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, puisqu'on était susceptible d'y croiser des gens venus de très nombreux pays différents.
L'apéro proposé par l'aubergiste
Il ne fut pas boudé.
Le libre-service
Bernard était à la cuisson des frites
Il me semble reconnaître ce personnage qui labourait le Bloy... il y a quelques années.
Une convive plutôt connue
Il y avait une tablée... vosgienne.
Mais aussi d'autres avec des autochtones.
Car le bon vin de Saint Émilion
Ça vous donne un cœur de lion
"Billy le Bordelais". Jo Dassin 1970
Ce placide convive serait-il plutôt désabusé ?
Sont ce des édiles ou des huiles ?
Quelques "vélosolex" amendés donnaient de la couleur.
Photos Pierre Fabre
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