Terres de Nauze

Quand les édiles saints-foyens, sous la présidence fugitive de Claude Magne,  procédèrent à l'élection de leur exécutif municipal, ils ne pensèrent point que, quelques jours après, leur ami, doyen du conseil municipal, allait les quitter. 

Ste Foy est l'une des rares communes rurales où, numériquement, prévaut la gent féminine. C'était vrai le 15 mars et, hélas, pour la vie communale, ce sera encore plus vrai avec le décès de Claude Magne. Il n'y a, bien sûr, nulle dualité entre les deux genres mais, avec ce départ inattendu et imprévisible, Maryse ne compte plus que quatre hommes au conseil où Hervé Toublanc est confirmé dans ses prérogatives.

Le Conseil municipal, élu au complet le 15 mars dernier, s’est réuni mardi 26 mai,  à la salle des fêtes, pour élire son exécutif.  

Claude Magne,  le doyen de l’assemblée, a présidé la séance et a procédé à l’élection du Maire.  

Maryse Durand  a été réélue maire, Hervé Toublanc et Claude Magne ont été reconduits maires-adjoints. 

De gauche à droite : 

1^er rang : Hervé Toublanc - Maryse Durand - Claude Magne - Claudette Laroubine 

2^ème rang : Robert Lagreze - Dominique Forestier - Michèle Vaïente - Giselle Ogier 

3^ème rang : Yannick Vergnolle - Pierre Ventelou        

Florence Marie, absente lors de la prise de vue, figure en médaillon en haut à droite.

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GRIVES 

Grives, dans notre bassin de vie, est certainement l'exemple où l'essence républicaine de l'alternat vivifiant, souhaité et voulu par les maires successifs, démontre qu'il est bon, pour la santé de la communauté, que les rênes citoyennes passent entre les mains d'un maximum de citoyens. À Grives, tout comme le ronronnement alternatif du Valech, la vie citoyenne connaît, bien entendu, des circonvolutions.

Le fil rouge des Grivois se définit dans l'aphorisme soutenu par Janine Cangardel et Dominique Franc "Grivas sem, Grivas demorarem", soit "Grives existe et perdurera".

Signe de vie, ce village, qui, jadis, s'animait avec ses foires, a voulu se doter d'une halle qui peut  s'ouvrir à diverses activités.

Oui, Grives, dans le sillon de ses ruisseaux intermittents tout comme sur ses flancs collinaires, vit à son rythme ; et, si "l'on" veut s'attaquer à "sa" souveraineté, les merles ne vont pas chanter comme les grives.

L'élection du bureau municipal se fit en épousant le rituel de l'élégance républicaine,   c'est à dire que le maire et les deux maires-adjoints ont eu la décence de ne point voter pour eux-mêmes. L'unanimité de leurs pairs s'est cependant exprimée en leur faveur.  Sébastien Fongauffier obtint l'écharpe tricolore au gland d'or, tandis que Fabrice Vierge, es qualité de premier maire-adjoint, conserva la sienne au gland d'argent. La touche de féminité revint à Sylvia Fongauffier qui est devenue seconde maire-adjoint.

Il convient de noter que le salutaire alternat républicain grivois n'empêcha nullement de reconnaître l'affirmation des générations de Fongauffier qui, à trois reprises, dans le chevauchement de nos siècles précédent et actuel, ont été -et seront- au premier rôle municipal. 

De gauche à droite : Vanessa Cabannes-Duquesnoix, Bruno Dalle, Sandrine Cangardel-Gravier, Jean-Bernard Albié, Sylvia Ladame-Fongauffier, Laurent Carrier, Sébastien Fongauffier, Frédéric Lafon, Fabrice Vierge, Guy Lunel et Francis Saillol.

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St LAURENT-la-VALLÉE

Remontons jusqu'à la source du Valech, à St laurent, où le 15 mars fut une journée d'élection bien ouverte avec un collectif "challenger", un individuel et la liste "héritière" de la municipalité sortante. 

À la surprise générale, le premier tour fut unique et les sièges se répartirent pour moitié à  la liste "héritière"  et à la liste de Lilian Gillet tandis que Guillaume Saphary, candidat individuel, faisait la différence. Globalement, les écarts se situaient dans les dents d'un timbre poste. Le ralliement de Guillaume Saphary mit un terme au suspense.

Quand Francis Franc, doyen d'âge, présida le dépouillement des votes, le résultat fut serré mais Lilian Gillet, Pierre Manière et Guillaume Saphary emportèrent d'une voix la victoire et, ainsi, devinrent respectivement maire, premier maire-adjoint et second maire-adjoint, tandis que Pascal Fournier, défait sur le fil, pouvait garder la tête bien haute.  

De gauche à droite : Vanessa Delrieux, Sylvain Dufour, Pierre Manière Manière, Lilian Gillet, Guillaume Saphary, Francis Franc, Lucien Charbonnel,  Marie-Annick Ducoin, Alexis Carrier, Vincent Lascombes et Pascal Fournier 

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PRATS-du-PÉRIGORD

Quittons la source du Valech pour aller à la source de la Lémance, à Prats, où là aussi, le maire, tout en entendant demeurer au conseil municipal, ne sollicita pas sa reconduction comme premier magistrat. Là, il n'y avait pas d'incertitude. La liste unique, bien entendu, s'imposa.

Ce ne fut pas toujours le cas dans le passé et, fait rare pour ne pas dire rarissime, il y a eu là, à la fin du siècle dernier, un exécutif municipal défait.

Sous la présidence de Danielle Génia-Poncet, les édiles pradois ont, à l'unanimité, choisi Christian Eymeric pour maire. Claude Dauriac, deuxième maire-adjoint et Michel Gauthier-Milhac, troisième maire-adjoint, furent également élus à l'unanimité. Maurice Caminade, premier maire-adjoint obtint 9 voix sur 11.

Le conseil municipal remanié est désormais en place et, dans un premier temps, veillera à finaliser le bouclage de l'éclairage public, la réfection de la voirie du bourg et suivre l'adressage en cours. 

De gauche à droite : Olivier Gauthier-Milhac,  Corinne Hofmann, François Martins, Danielle Génia -Poncet, Michel Wojtusiak, Michel Gauthier-Milhac, Ghislaine Chambon, Christian Eymery, Frédéric Brouqui, Claude Dauriac, Maurice Caminade,