Terres de Nauze

Ils volent de succès en succès

SIORAC-en-PÉRIGORD 

 

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Le public de Courts Courteline dépassa la centaine de personnes. Photo Bernard Malhache

 

Ce 28 septembre-là, à Doissat, Sébastien Lepetit, notre sous-préfet, implicitement, laissa entendre que le concept des communes nouvelles, sans être abandonné, n'était pour la gouvernance, jusqu'au terme de ce quinquennat, qu'une des très lointaines priorités. En d'autres termes, l'idée, sans être écartée, vacille fortement.

 

Les gouvernements ont au moins appris que ce domaine de réforme territoriale est à prendre avec des pincettes.

Il ne m'appartient nullement de dire si les communes-nouvelles sont plutôt une bonne chose ou, comme la réforme des régions, une inévitable multiplication sans fin des dépenses publiques. C'est aux citoyens -et seulement aux citoyens- d'avoir leur point de vue.

 

Je voudrais seulement, aujourd'hui, revenir sur le toponyme de Siorac. Certains ignorent que ce joli bourg de notre bassin de vie s'appelait, officiellement, jusqu'en 1923, Siorac & Fongauffier, héritage de l'ère des abbayes.

Fongauffier n'a jamais été dans les limites territoriales de Siorac et, par commodité, Siorac, le nôtre, pour se différencier de celui du Ribéracois était couramment appelé Siorac-de-Belvès sans que cette terminologie n'ait jamais été officielle. On a même gravé cette forme sur les murs de la gare au siècle de la renaissance de la République.

En se tournant vers le Conseil d'État, Numa Lavelle, alors maire de Siorac, obtint, après deux échecs, en 1923, gain de cause pour donner à sa commune, le toponyme proposé de Siorac-en-Périgord. Il étaya sa requête sur l'image du Périgord qui donnait un allant touristique à son bourg.

 

Siorac & Fongauffier, terminologie officielle quasiment inutilisée, spontanément, tomba alors dans l'oubli.

 

Tout cela pour dire que près d'un siècle plus tard, des comédiens bénévoles de la Troupe de Sagelat, par la qualité scénique de leur présence sur les planches, ont su exprimer que notre bassin de vie n'est qu'un grand village un peu tentaculaire ou Siorac, Fongauffier, Belvès et bien d'autres bourgs, ne sont que terres sans frontières si ce n'est celles des documents cadastraux.

 

Merci Guylaine, Yannick et Luna, avec vos compagnons de troupe, superbement managés par notre ami monplaisanais Pierre Castets, d'avoir, ce 28 septembre, fait vibrer cette amitié inter-villages qui doit surpasser les "esprits de chapelles", d'aucuns diraient "boutiquiers"! 

 



03/10/2019
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