Ils n'ont pas le droit de vote.
En préambule de ce week-end, des manifestants de Colère 24 se sont invités sur le site qui, a priori, d'ici quelques jours, sera le chantier pharaonique du contournement de Beynac.
J'ai clairement exprimé, à plusieurs reprises, ma non-adhésion à ce contournement qui, à mon humble sens, ne me semble pas d'une nécessité absolue et, par ailleurs, va, certainement, avoir un coût, probablement un joli surcoût, à la charge des seuls contribuables. D'aucuns pensent qu'il n'y aura pas de saccage... j'aimerais savoir comment on peut, même à notre siècle, faire une omelette sans casser d'oeufs !
Par conviction pacifique, admirateur de la méthode de Gandhi, je suis totalement hostile à toutes les formes de violence ; et, si je trouve que la dérision et l'humour sont d'excellents thèmes d'éveil des consciences, je crains beaucoup les débordements dont on ne sait, hélas, mesurer, à l'avance, les dérives.
Bernard, l'écologue, montre la destruction d'un peuplier noir, plus que centenaire, réservoir de biodiversité. Au pied de ce sacrifié, il aborde les notions de continuité écologique et le rôle de la ripisylve. Photo Isabelle Petitfils.
La ripisylve est la végétation bordant les milieux aquatiques. Elle peut former un liseré étroit ou un corridor très large. Ce mot vient de “ripa” qui veut dire rive et de “sylva” qui veut dire forêt. La ripisylve est indispensable au bon fonctionnement des cours d'eau.
Ici, reconstruction d'un des noyers sauvagement abattus : un acte symbolique apprécié par les défenseurs de la Dordogne. Photo Isabelle Petitfils.
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