Terres de Nauze

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Le hameau de Rouchy, petit belvédère de la Nauze, domine le village de Fongauffier. Son altitude épouse la courbe de niveau des 100 mètres d'altitude. C'était, sous l'Ancien Régime, un moulin à vent. Nos anciens, en général, appuyaient les moulins hydrauliques de moulins à vent, ce qui permettait d'exploiter,  à bon escient, les énergies renouvelables. Ainsi, les collines dominant Fongauffier avaient de modestes moulins à vent, un, côté Sagelat, à Rouchy, et un autre, côté Monplaisant, au Bloy. Rappelons que ces deux communes étaient une entité unique gravitant autour du site abbatial fongauffiérain qui s'imposa, localement, de 1095 à 1792.

Le toponyme de Rouchy semble bien venir des montagnes cantalouses d'Auvergne, dans le parc des Volcans d'Auvergne, là où l'Allanche cisèle les reliefs volcaniques. L'Allanche  apporte ses eaux à l'Alagnon, affluent de l'Allier. L'Allanche est donc un sous-affluent de la Loire. 

Rouchy, hameau de la commune cantalouse d'Allanche, est une forme latinisée de roche. Devenu nom ethnique, Rouchy désignait la personne originaire de ce hameau.

La fondation meunière de Rouchy se perd dans la nuit des temps. Tout ce que le maître de céans sait, c'est qu'un de ses ancêtres, de sensibilité pacifiste, s'est réfugié là, loin du tumulte des guerres du XIXème siècle. Le site meunier, toujours au XIXèmesiècle, est devenu le pivot du lieudit qui s'est renforcé de deux demeures. L'une d'elles fut celle d'un prisonnier historique, Pierre- André Calès, qui, lors de la Première Guerre mondiale, osa demander une permission au Kaiser, pour revenir quelques jours, dans sa famille... et qui l'obtint.

Jeudi, nous descendrons rejoindre la Nauze pour aller vers un autre site meunier, celui de La Robertie.