Et les jours croissent de nouveau !
Ce matin, chez nous, il n'y avait rien de changé dans la mécanique céleste pour le lever du jour. Il faudra attendre le samedi 30, pour gagner une minute. L'image artistique de Nicolas Escurat nous livre un lever de soleil à Siorac.
Photo © Nicolas Escurat.
Site internet http://www.perigord-artphoto.com / http://www.perigord-etoile.fr
Cliquez sur l'image.
Le premier frémissement de la croissance du jour, avec un gain d'une minute, s'observera le soir. Ici, Bruno Marty a pris un coucher de soleil dans le goulet du Branchat, à La Croix, commune de Sagelat. Photo © Bruno Marty.
Ces merveilles que la nature nous permet de voir, ont émerveillé les peintres et les photographes. Elles devraient susciter l'humilité de la communauté des êtres vivants, face à la grandeur inextinguible de la mécanique céleste. Grand merci à Nicolas et Bruno pour ces images !
Le solstice d'hiver. 21 décembre 2017 à 17h15, heure de Paris.
Image Wikimedia Commons.
Nos ancêtres ont positionné Noël, le 25 décembre, en récupération d'une très ancienne fête païenne, c'est à dire au cœur d'une décade où, semble-t-il, les jours sont d'une longueur étale et n'angoissent plus, par leur contraction. Il faudra cependant attendre 2 à 3 jours, pour constater une remontée sensible de la durée des jours. Tout ce qui s'appuie sur l'imagerie de Noël, naissance du Christ, et tout ce qui tourne autour, relève du dogme et je ne tiens nullement à m'engouffrer dans une dissertation qui pourrait choquer celles et ceux qui ne sont pas agnostiques.
La date du 25 décembre a été fixée comme grande fête du soleil invaincu (Sol Invictus) par l'empereur romain Aurélien qui choisit ainsi comme date, le lendemain de la fin des Saturnales mais qui correspond, aussi, au jour de naissance de la divinité solaire Mithra. Aurélien souhaite en effet unifier religieusement l'empire ; en choisissant cette date, il contente les adeptes de Sol Invictus et du culte de Mithra tout en plaçant la fête dans la continuité des festivités traditionnelles romaines. Source Wikipédia. |
Nos Terres-de-Nauze sont, à peu de chose près, le centre de gravité d'un triangle ayant pour sommets Périgueux, 51,01 Km, Bergerac, 42,39 Km, et Cahors, 50,47 Km.
Ces trois villes connaissent peu de différences sur l'amplitude de leurs journées.
Bergerac : journées les plus courtes 8 h 46, les plus longues 15 h 34, soit une moyenne de 12 h 10.
Périgueux : journées les plus courtes 8 h 46, les plus longues 15 h 36, soit une moyenne de 12 h 11.
Cahors : journées les plus courtes 8 h 51, les plus longues 15 h 31, soit une moyenne de 12 h 11.
On note donc qu'il n'y a pas d'égalité parfaite dans la moyenne jour/nuit. Deuxième constatation, la mécanique céleste semble se figer pendant 12 jours en hiver et 14 jours en été. Cette inertie, bien entendu, n'est qu'une apparence subtile mais les différences de ces périodes sont tellement infimes qu'elles relèvent de la précision scientifique.
Le jour le plus court à Bergerac va de 8 h 35 à 17 h 23, à Périgueux de 8 h 35 à 17 h 21 et, enfin, à Cahors de 8 h 33 à 17 h 25.
Les jours croissent en hiver et au printemps, dans notre secteur géographique, de 6 h37. Ils décroissent de la même amplitude en été et à l'automne.
Le solstice d'été. 21 juin 2018 à 12h07, heure de Paris.
CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1597281
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