Terres de Nauze

Et la barque échoua à l'entrée du port !

 

 

 

De mémoire de Sangliers, cette fort belle journée ensoleillée du 16 juin 2019 fut la rencontre rugbystique qui, historiquement, ramena le plus de spectateurs, environ 3 000 paires de mains et autant de voix pour soutenir les compétiteurs. À titre comparatif, on estima que pour la finale de 1962, il y avait, à Montluçon, au mieux 500 personnes venues soutenir l'Équipe de Finances et celle des Sangliers pour l'affrontement décisif. Force fut de constater que, cette année, naturellement, les Armagnacais dominaient très largement en nombre dans le public. Certes, le parcours  pour rejoindre Bon-Encontre était, pour eux, un peu moins long que pour les Belvésois ; mais, bien plus encore, l'importance des deux bassins de vie a fait qu'il y avait une énorme disproportion dans l'espace des spectateurs.

 

 

Bon Encontre.jpg

 

Hauts sont les poteaux et la balle porte loin... C'est à la toute dernière seconde que le score [27/22] s'inversa. Image France bleu

 

 

 

La victoire était là, à portée de la main, mais le sort s'en mêla et un ultime essai auscitain bouleversa, à la dernière seconde, l'aventure.

 

 

Les Sangliers pouvaient quitter Bon-Encontre, après une rencontre tumultueuse qui, jusqu'au bout, a tenu les supporters des deux équipes en haleine.

 

N'oublions pas que le sport amateur, c'est aussi une épopée fraternelle d'adeptes d'une discipline où domine l'idéal d'un partage d'émotion.

 

Les Sangliers n'auront pas réédité l'exploit de 1962 mais ils purent revenir au castrum, fiers d'avoir fait face à l'équipe de la première cité armagnacaise, [l'agglomération auscitaine, c'est près de 8 fois l'ancien canton de Belvès]  là où l'on cultive la fibre rugbystique, avec passion. "Le petit Poucet de la Bessède" n'a pas défait "l'ogre gascon" mais il l'a fait vaciller et trembler jusqu'à l'ultime coup de sifflet.

 

Comme Surgères, dans l'honneur, qui chanta, il y a 8 jours, "Ce n'est qu'un au revoir", les Sangliers pouvaient revenir dans leur "bauge", sans amertume et fiers de leur joute, pour une conviviale soirée sous la vieille halle belvésoise.

 

Quand on perd, pour les esprits chagrins, on cherche toujours une échappatoire, l'arbitre était auscitain, les arrêts de jeux étaient, peut-être, contestables, etc. Soyons beaux joueurs, surtout quand on perd après un aussi beau parcours.

 

 

 

 



17/06/2019
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