Elles retiennent leurs larmes !
Depuis le 22 septembre, à 20 heures, nous sommes en automne. Cette saison, que bien des poètes ont idéalisée, souvent relaye des périodes chaudes ou caniculaires et elle apporte un repos à la nature. Les sources, aux premières pluies abondantes, relancent leur jaillissement et les rivières retrouvent leur niveau.
L'été de cette année qui, somme toute, est loin d'avoir été le plus sec, nous imposera l'attente de fortes précipitations pour voir la permanence hydrographique se restaurer. Le déficit antérieur reste à combler.
J'en veux pour preuve le niveau bien faible de l'écoulement de la fontaine fongauffiéraine et l'étiage fort sévère de la Nauze.
La fontaine s'échappe par cette brèche.
Le filet d'eau est, bien entendu, bien faible.
Le petit barrage de rétention, normalement, est franchi sur toute sa largeur par l'eau fontainière. Depuis longtemps, seul un filet d'eau, s'échappe sur un côté.
La cascade est à sec.
Le filet d'eau cherche son issue vers la vanne.
Le lit est à peine parcouru par le déversement fontainier.
On est loin, bien loin, très loin du niveau normal.
La Nauze, là, dispose d'un lit de 4 mètres. Il est réduit à, environ, un dizième de sa potentialité.
Cela fait bien vide.
Le déversoir amont du bief.
L'eau rejoint le lit naturel.
Un bloc soustrait, en 1983, au lit de la rivière. Il s'agit d'une pièce emportée par la furie "nauzéenne" en septembre 1812.
Cet autre bloc l'a été en 2005 par les courageux équipiers des jeunes Bouyssou.
Photos Pierre Fabre.
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