Terres de Nauze

Ces balises de protection qui font débat

SAGELAT

 

Depuis la semaine dernière, le pont des Abbesses comporte deux balises pour protéger ses parapets. 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES.

 

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Élina et Cyann, en visite chez Mamy et Papy, posent à côté de la balise ouest du pont des Abbesses.

Ce virage souvent a été pris un peu trop court. Les dégâts matériels pouvaient réjouir les tôliers mais faisaient pester les conducteurs. Les balises, aussi, servent à protéger le parapet du vénérable ouvrage. Celui-ci a été implanté bien avant que la fée automobile franchisse la Nauze en ce bas du bourg. 

 

 

Ecoe sgt sur le pont

 

Le pont offre toujours un fascinant thème pédagogique pour les écoliers. Leur professeur des écoles leur faisant observer là, non seulement les poissons qui animent la vie aquatique, mais aussi ce micro-laboratoire de l'écosystème d'une petite rivière qui se blottit sous la verdure et les bancs de sable. Les écoliers de l'image ci-dessus, guidés par Michèle, deviendront les lycéens de la rentrée de septembre.

 

Photos Pierre Fabre

 

 

Quand on est en face d'un problème, du plus mineur au plus gigantesque, pour trouver la solution idéale, il suffit de se tourner vers une institution qui sait apporter une réponse à toutes les sujétions, c'est l'aréopage des Yaka Faucon.

 

Que fallait-il faire ? Limiter la circulation sur le pont, aux piétons et aux rares cyclistes ?  Il n'est pas du tout certain qu'il n'y ait pas eu une vive réaction d'incompréhension d'usagers. Imaginer de fort coûteuses balises qui s'inscrivent avec harmonie et élégance dans le décor, aurait pu être une réalisation plus heureuse mais, là, il faut bien convenir qui aurait payé la facture ?

 

Pour nous dégager de l'ironie, allons vers les hauteurs belvésoises. Les plus anciens Belvésois peuvent se rappeler de l'époque où la rue commerçante, elle prit le nom de Jacques Manchotte après la Libération, était à double sens. Il faut  bien en convenir, les automobilistes étaient, à ce moment-là, aussi rares qu'aujourd'hui les piétons sur la route de Salles. Il y avait bien quelques affranchissements ponctuels à la règle, notamment de nuit, mais cela fut admis. Le régime du sens unique a connu bien des agacements. Certains s'attardaient, au-delà d'une escale fugitive, et bloquaient  la rue. Quelques décennies plus tard, on a dû se résoudre à interdire la circulation motorisée de cette traverse. Après quelques inévitables grincements de dents, l'évidence du bien fondé de ce schéma fut admise.



02/07/2020
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